d'Amy Engel
« Condamnée à l'exil pour ses crimes, Ivy se retrouve seule au-delà de la
barrière qui protège les siens d'un monde hostile, dévasté par l'arme atomique.
Trahie par sa famille, abandonnée par Bishop, elle doit quitter Westfall et
s'enfonce dans la nature sauvage. », The Revolution of Ivy,
édition Lumen
*c e t t e c h r o n i q u e p e u t c o n t e n i r d e s s p o i l e r s. S i v o u s n ’ a v e z p a s l u l e p r e m i e r t o m e , j e v o u s c o n s e i l l e d e n e p a s l i r e c e t a r t i c l e *
Ivy avait un destin tout tracé. Elle
s’est mariée à Bishop, un couteau à la main. Son destin scellé par un meurtre
qu’elle devait accomplir pour rétablir l’honneur d’une famille toute entière.
Fait pour se détester, obligés de se marier, l’amour ne faisait pas partie du
plan et pourtant il a frappé ces deux adolescents. Au début de ce second tome,
Ivy et Bishop se retrouvent séparés.
Bishop fulmine dans sa tour d’ivoire pendant qu’Ivy affronte l’hostilité
de ce monde caché par les barrières de Westhfall.
Un peu plus d’un an après la lecture de The Book of Ivy, j’ai décidé de
découvrir le mot de la fin de ce diptyque. Je savais à quoi m’attendre :
la suite d’une romance plantée dans un décor post-apocalyptique. J’ai regretté à l’époque et je regrette encore
aujourd’hui que l’auteur ait choisi de privilégier son histoire d’amour
adolescente à son univers, mais j’avais globalement apprécié le premier tome
alors j’étais heureuse de retrouver les personnages d’Amy Engel. Les premiers
chapitres m’ont légèrement déroutée : de vagues souvenirs me sont apparus,
néanmoins certaines situations ou protagonistes m’ont échappé au départ. Autant
lire ces deux romans à la suite pour
apprécier pleinement sa lecture, et ne pas attendre aussi longtemps que moi.
The
Revolution of Ivy s’est
révélé moins palpitant que le premier. Peut-être parce qu’une grande partie de
livre se concentre exclusivement sur Ivy. D’un côté c’est une héroïne que j’ai beaucoup
aimé voir s’affirmer, s’endurcir ; de l’autre elle m’a énormément agacée.
Elle noie ses pensées dans le souvenir de Bishop et quand la fortune les
réunit, son tempérament vacille et elle agit comme une enfant capricieuse. J’ai
le sentiment que l’auteur cherchait à entretenir une tension dans sa romance au
risque de transformer son personnage principal en girouette. Je ne vais pas
vous mentir, le déroulement de l’intrigue suit doucement son rythme, je n’ai
pas été secouée par un amas d’évènements surprenants ou d’éléments en tout
genre avant le dernier tiers du livre. Par contre, j’ai été très satisfaite du
dénouement final : l’action s’enchaîne et cette ville fracturée par la
rivalité de deux hommes sombre dans le chaos pour renaître de ses cendres. Je garde en tête deux scènes poignantes qui
donnent au récit une force et clôturent cette série sur une note juste.
The Book et the Revolution of Ivy plairont aux lecteurs qui veulent désespérément
une romance adolescente à la Roméo et Juliette, dans un monde sur le point de s’effondrer.
★ ★ ★ ✩ ✩
Gwendoline