outsiders
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de Susan Eloise Hinton
« 1966. Tucsa, Oklahoma. Deux bandes rivales, les Socs – la jeunesse
dorée de la ville – et les Greasers – sortes de blousons noirs aux cheveux
gominés –, se livrent une guerre sans merci. Ponyboy
Curtis, quatorze ans, est un Greaser. Il traîne dans les rues avec ses copains
qui, comme lui, sont des loubards. Mais le meurtre d’un Soc bouleverse
brutalement sa vie insouciante, le mettant hors la loi. Au fil d’événements
dramatiques, le jeune garçon va devenir adulte et faire l’apprentissage de
l’amour et de la mort. » Outsiders, édition Le Livre de Poche
1966. Oklahoma. Au milieu de ce brouhaha citadin, au milieu
de ce champ d’habitations, vivent deux bandes : les Socs et les Greasers.
Les Socs et leurs belles voitures, leurs chevelures laquées et leurs chemises
bien repassées. Et les Greasers, ces gamins de la rue : le visage caché
derrière une cascade de cheveux, le col de leur veste en jean retroussé et une
cigarette au bord des lèvres. Deux gangs. Un terrain de jeu : la rue. Une
seule règle : éviter les coups. A 14 ans, le greaser, Ponyboy est élevé
par ses frères aînés. Sous sa veste en jean brille une âme de poète : il
aime les livres, le cinéma, les couchers de soleil et la campagne. Mais il vit
dans l’univers de ces garçons perdus, sans le sou, sans attaches familiales. La
rue marque la peau, elle laisse des cicatrices. La rue a formé cette bande,
cette famille de substitution. Ces frères de rue sont inséparables et se jurent
protection « à la vie à la mort ». Une nuit, les cadets du groupe –dont
Ponyboy- se regroupent en mauvaise posture ; ils sont embarqués dans une
histoire de meurtre qui les force à dépasser les frontières de la ville. Un
roman initiatique, humain et bouleversant. Outsiders
a fait chavirer mon cœur. Alors, avant de vous donner intimement mon avis, j’enfile
mon blouson en cuir et je nous emmène au croisement d’une rue déserte, tout
près du terrain vague…Let’s go.
Outsiders est un tiroir à émotions. Je n’aurais
jamais pensé être aussi touché par le récit de PonyBoy et sa bande. Plusieurs
fois, j’ai eu la boule au ventre, le cœur serré, les larmes au bord des yeux.
Loyauté. Sincérité. Amitié. Fraternité. Des concepts qui unissent les membres
du gang les uns aux autres. Chaque jeune a sa propre histoire, sa place définie
dans le groupe. Ponyboy endosse la voix du narrateur, c’est d’autant plus
émouvant que la simplicité de ses phrases reflète l’affection qu’il porte à ses
frères et à ses copains de rue. Des mots presque innocents qui contrastent avec
ce décor violent, précaire et effrayant qui l’entoure. Même si il est facile de
démasquer la jeune auteur de seize ans derrière les traits de Ponyboy, elle
donne une sensibilité insoupçonnée à ce gang, elle rend humains ces « voyous »
en nous ouvrant leurs cœurs. Un magnifique roman que j’ai du mal à quitter. Je
prévois de retrouver très vite Ponyboy,
Sodapop, Darry, Johnny et les autres dans l’adaptation de Francis Ford Coppola.
Outsiders, ces gamins à l’extérieur de la société qui vivent d’alcool, de
cigarette et de bagarres. Ces gamins qui font vibrer les cœurs car ils font résonner
les valeurs de l’amitié, l’entraide et la loyauté.
Gwendoline
❤
COUP DE COEUR
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