2015

Summerset Abbey : Les Héritières (tome 1)

04:09

 de T. J. Brown


« 1913 domaine de Summerset Abbey : Prudence, bien que fille de préceptrice, a été élevée avec Victoria et Rowena, les enfants de Sir Buxton. Mais à la mort de ce dernier, les deux sÅ“urs partent vivre chez leur oncle le comte de Summerset. Pour lui et son épouse Prudence n’est qu’une domestique. (…) Pourquoi le comte et la comtesse haïssent-ils tant Prudence ? Et quels plans fomentent-ils pour les trois jeunes filles ? », Summerset Abbey (Les Héritières), édition France Loisirs 

Rien qu'en apercevant la couverture de ce livre, j'ai tout de suite pensée à Downton Abbey, j'apprécie beaucoup la série, et j'étais enthousiaste à l'idée de retrouver une histoire similaire. D'un autre côté, l'appréhension de retrouver un récit trop similaire à la série me chiffonnait un peu. Résultat : ce livre demeure différent avec ses atouts et ses défauts.

L'auteur nous ramène au début du XXè siècle, en Angleterre, pour y faire la connaissance de la famille Buxton secouée par  un tragique événement : le décès de Philippe Buxton laissant ses deux filles endeuillées. Cependant les deux jeunes aristocrates, Victoria et Rowena, ne sont pas livrées à elles-même -à leur grand désespoir-, leur oncle le comte de Summerset devient leur tuteur, et les force à venir emménager au domaine de Summerset Abbey. Lui seul est maître leur argent et de leur relation jusqu'au vingt cinq ans de Rowena, l'aînée. Mais ce n'est pas l'unique problème. Ces jeunes femmes ont lié une amitié très forte,  presque fraternelle, avec Prudence la fille de leur préceptrice, maintenant décédée, qu'elle traite comme leur égal. En effet, la jeune fille a suivi la même éducation que Rowena et Victoria et on pourrait parfaitement la confondre avec une véritable lady. Seulement son quotidien est bouleversé, quand elle apprend que le compromis conclu entre Rowena et son oncle, Prudence est acceptée au domaine mais uniquement en tant que femme de chambre. Nous suivons alors le parcours de cette jeune personne prenant conscience de la dure réalité de son statut, en quête de réponse sur sa mère mais pas que. Il se pourrait qu'en chemin son amitié avec les lady Buxton évolue et que des rencontres inattendues fassent balancer son coeur....

Ensuite, je tiens à préciser que le récit se concentre principalement sur le côté aristocrate de Summerset Abbey, les domestiques sont plus à l'écart. Alors l'intérêt que nous avons pour les personnages se place davantage sur ce trio de jeunes femmes, le comte et la comtesse, leur fille Helein et leurs invités. Pour être honnête, je n'ai eu un coup de coeur spécial pour l'une des trois héroïnes féminines : elles sont toutes trois attachantes avec leur personnalités mais aucune je n'ai éprouvé aucune préférence. Victoria est la plus jeune, la plus fragile, souffrante de problèmes respiratoires mais un esprit indépendant et rebelle se cache sous ses traits angéliques. Rowena, l'aînée, proclame son envie d'indépendance mais pourtant elle reste un personnage assez obéissant, sensible et docile qu'elle dissimule derrière une froideur. Et enfin, Prudence, le personnage principal, est la jeune femme qui doit s'adapter à la situation, à son nouveau statut de femme de chambre : elle fait une confiance aveugle aux jeunes femmes et est très protectrice à leur égard.

Le récit tourna autour du personnage mystérieux d'Alice Tate (la mère de Prudence), sa relation avec cette famille de haute société et son secret que  certains semblent connaître sans oser le révéler à sa fille. En parallèle, on suit les relations amoureuses qui se créent pour les trois jeunes femmes. Les personnages masculins sont intéressants, même si ils paraissent parfois un peu stéréotypés. 

Parlons de ce que je pourrais reprocher à ce livre. La première chose qui m'interpelle c'est le nombre important d'éléments dramatiques qui ont secoués ce trio de jeunes femmes : la mère de Rowena et Victoria a perdu la vie lors de l'accouchement de sa seconde fille, la mère de Prudence est décédée également (je ne me souviens plus des raisons exactes) et enfin c'est le décès Mr Buxton qui  touche les deux jeunes femmes. Pour ma part, cela fait beaucoup de choses pour trois jeunes femmes, ça me semble un peu tiré par les cheveux. Mais sans cela, il n'y aurait pas une intrigue telle, ni le mystère qui plane autour du personnage d'Alice Tate. Quant aux relations amoureuses, même si c'est un plaisir de les découvrir, elles me paraissent trop attendues (dès la première rencontre on devine un amour naissant). Et, puis, c'est un peu étrange que les trois jeunes femmes trouvent en même temps un homme qui fasse chavirer leur coeur. 

Je critique, je critique mais ça reste une assez bonne lecture. C'est distrayant, la fin nous surprend ; on a des réponses à nos questions et l'épilogue nous donne largement envie de se lancer dans la lecture du second tome. 

Je conseille donc Summerset Abbey à tous les amoureux de la série de Downton Abbey, qui retrouveront un univers semblable et découvriront les histoires de trois jeunes filles qui perdront leur repères dans leur nouvelle habitation et devront faire face aux décisions et aux secrets du comte et de la comtesse de Summerset ! 



09:07







Je vous présente mon tout premier tag :) 

chronique

Harry Potter et Le Prisonnier d'Azkaban

09:55

de JK Rowling



« Sirius Black, le dangereux criminel qui s’est échappé de la forteresse d’Azkaban, rechercher Harry Potter. C’est donc sous bonne garde que l’apprenti sorcier fait sa troisième rentrée. Au programme : des cours de divination, la fabrication d’une potion de ratatinage, le dressage des hippogriffes….Mais Harry est-il vraiment à l’abri du danger qui le menace ? », Harry Potter et Le Prisonnier d’Azkaban, édition Folio Junior

Cette semaine j’avais envie d’un peu de magie, de replonger dans l’univers incroyable et fascinant de JK Rowling. Alors j’ai choisi le troisième tome de la saga Harry Potter pour faire ma rentrée à Poudlard et vivre les aventures du trio infernale : Harry, Ron et Hermione. J’étais vraiment contente de relire ce livre car c’est vrai qu’on a tendance à oublier certains détails. Mais rassurez-vous la petite fille de 10 ans que j’étais, est réapparue dès la lecture des premières lignes. JK Rowling a réellement un don pour nous faire rêver, pour nous émerveiller avec ses histoires.

J’imagine que nombreux d’entre vous connaisse le livre et l’on déjà lu. Alors j’ai choisi de vous faire un article un peu particulier sur ce tome précis. Au lieu de vous faire une chronique comme à mon habitude, j’ai réfléchi à des idées pour vous faire redécouvrir le livre d’une manière originale (si possible en espérant que ça vous plaise). Alors, installez-vous confortablement, Bière au beurre en main ou un Whisky Pur Feu pour les plus courageux. Lumos ! 






Dans Le Prisonnier d’Azkaban, je voudrais d’abord m’attarder sur Ron, qui m’a bien fait rire comme à son habitude et c’est pour ça que je vais vous faire partager quelques-unes de ses phrases dont il a le secret, qui nous mettent tout de suite de bonne humeur.



« Le professeur Trelawney passa à côté d’eux dans un bruissement d’étoffe.
-Quelqu’un veut-il que je l’aide à interpréter les présages qui se dessinent dans les ombres de sa boule de cristal ?, murmura-t-elle en faisant cliqueter ses bracelets.
-Pas besoin d’aide, murmura Ron. La signification de tout ça est évidente. Il y aura beaucoup de brouillard cette nuit ».



« Hagrid poussa une lamentation encore plus déchirante. Harry et Hermione lancèrent un regard à Ron en espérant qu’il aurait une autre idée.
-Vous…vous voulez que je vous prépare une tasse de thé ? proposa Ron
Hagrid se tourna vers lui.
-C’est toujours ce que fait ma mère quand quelqu’un ne se sent pas bien, marmonna Ron en haussant les épaules. »


Dans ce tome-ci Drago incarne un peu plus son personnage de méchant, il était hautain et tente par tous les moyens de causer du tort à notre trio et à notre cher hippogriffe Buck. Comme vous le savez cet acharnement lui vaudra une belle récompense de la part d’Hermione (un des moments les plus mémorables de la saga qui atterrira tout droit sur le visage du serpentard). 

Je vous ai sélectionnés un de mes passages préférés, assez hilarant, et illustrant parfaitement le comportement méprisable de Drago.

« -Monsieur, dit Malefoy, il faudrait  que quelqu’un m’aide à couper ces racines de marguerite. Je n’y arrive pas tout seul à cause de mon bras…
-Weasley, vous couperez les racines de Malefoy, dit Rogue sans même lever les yeux.
Le teint de Ron devint rouge brique.
-Il n’a rien du tout, ton bras, siffla-t-il en se tournant vers Malefoy.
Celui-ci lui adressa un sourire narquois.
-Weasley tu as entendu ce qu’a dit le professeur Rogue. Coupe-moi ces racines.
Ron prit son couteau, fit glisser vers lui les racines de Malefoy et commença à les couper grossièrement.
-Professeur, dit Malefoy de sa voix traînante, Weasley abîme mes racines.
Rogue s’approcha de leur table, jeta un coup d’Å“il aux racines coupées à la hâte et adressa à Ron un sourire mauvais.
-Weasley, vous échangerez vos racines avec celles de Malefoy, dit-il
-Mais monsieur…. »       
            
Ensuite, l’histoire que j’ai adorée redécouvrir est celle des Maraudeurs (soit dit en passant un hors-série sur les Maraudeurs serait un délice !). Pour être honnête, je ne me souvenais pas du tout de cette partie du récit et quand j’y pense c’est dommage qu’un extrait du film n’est pas été consacré sur les Maraudeurs, car si on ne lit pas le livre on ignore que derrière les Maraudeurs se cache James, Sirius, Lupin et Peter, et on méconnaît les raisons qui les ont poussés à créer la carte. C’est vraiment touchant de connaître l’histoire de Lupin et son amitié avec James, Sirius et Peter.


« La vérité est que le saule cogneur a été planté à cause de moi. Cette maison, poursuivit Lupin en regardant autour de lui d’un air accablé, et le tunnel qui y mène ont été spécialement bâtis à mon intention. Une fois par mois, on me faisait sortir du château et on m’enfermer ici pendant le temps que durait ma métamorphose. […] Bien entendu tout comme vous Hermione ils [Peter, James, Sirius] ont fini par découvrir la vérité… Mais ils ne m’ont pas du tout laissé tomber. Au contraire, ils ont fait quelque chose qui rendait mes métamorphoses très supportables et qui en faisait même les meilleurs moments de ma vie. Ils sont devenus des Animagi. […] Je ne crois pas que d’autres élèves de l’école aient jamais eu l’occasion d’explorer plus en détails le parc de Poudlard ou le village de Pré-au-lard. Et c’est ainsi que nous avons pu établir la carte du Maraudeur en la signant de nos surnoms. »


Enfin si je ne devais retenir qu’un objet magique de ce tome, ce serait le Retourneur de Temps. Qui ne rêverait pas de le posséder ?  Surtout que cet objet a un impact très important sur le déroulement de l’histoire et en quelques pages, alors que nous pensions que tout était déjà joué, ce pendentif va changer tout le dénouement du livre. J’ai trouvé ça très ingénieux car tout au long des chapitres Hermione cache l’existence du Retourneur de Temps.




Pour le mot de la fin, je laisserai Harry conclure :

« Si j’ai un parrain, répondit Harry. C’était le meilleur ami de mon père et de ma mère. C’est un assassin condamné à perpétuité, mais il s’est évadé de la prison des sorciers et il est en fuite. Il m’écrit quand même de temps en temps….Il prend de mes nouvelles….pour savoir si je suis heureux.
Avec un large sourire devant le regard horrifié de l’oncle Vernon, il se dirigea vers la sortie de la gare. »


Voilà, j’espère que vous avez aimé ce petit article pleins d’extraits sur ce troisième tome, qui illustrent parfaitement mon ressenti sur le livre et le plaisir que j’ai pris à me replonger dans cet univers. 



Malheureusement je ne pouvais pas non plus vous mettre un parchemin entier de citations alors j’ai choisi celles, qui pour moi, résumaient mes impressions sur le roman. N'hésitez pas à me confier vos moments préférés du livres, ce que vous avez appréciés ou non. En espérant, vous avoir donné envie d’ouvrir à nouveau vos livres d’Harry Potter ! 


Gwendoline

2015

Le Cercle Littéraire Des Amateurs Des Épluchures de Patates

14:06


de Mary Ann Shaffer & Annie Barrows


« Janvier 1946. Tandis que Londres se relève douloureusement de la guerre, Juliet, jeune écrivain, cherche un sujet pour son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d’un inconnu, natif de l’île de Guernesey, va le lui fournir ? […] De lettre en lettre, Juliet découvre l’histoire d’une petite communauté débordante de charme, d’humour, d’humanité. », Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, édition Nil

J’avais aperçu pas mal d’articles sur ce livre mais jamais je ne m’étais attardée dessus, il n’était même pas dans ma wishlist. Pourtant quand je suis tombée dessus dans un magasin de brocante, je n’ai pas hésité à me jeter dessus. Comment avais-je pu oser ne pas le placer dans ma liste de mes envies ?! Je ne regrette absolument pas cet achat, car j’ai passé un agréable moment aux côtés de Juliet et les membres du Cercle Littéraire de Guernesey.

La première chose qui vous interpelle quand on a ce livre entre les mains, c’est son titre bien entendu. Un titre assez long et qui fait sourire. Ne vous attendez pas à ce que je vous révèle les faits qui peuvent se dissimuler derrière « ces amateurs d’épluchures de patates », non, non, à vous de le découvrir chers amis.

Assez de cachotterie, commençons par le début. Le monde émerge peu à peu de la Seconde Guerre Mondiale. Ici, l’histoire se concentre sur Londres et les îles Anglo-Normandes qui bordent le nord de la France. Nous faisons connaissance de Juliet, une jeune écrivaine qui fait la tournée des librairies pour présenter son livre « Izzy Bickerstaff s’en va-t-en guerre », qui a fait rire les anglais pendant les temps de guerre. Cette jeune femme, seule après un échec amoureux, vit pour ses livres, elle les préfère même aux hommes parfois ! Elle mène une vie assez simple mais impliquée à Londres, et, son cercle d’amis se limite à Sophie et son frère Sidney, qui est aussi l’éditeur de ses romans. Pour autant, son quotidien va être bouleversé lorsqu’elle va commencer à correspondre avec un certain Dawsey, un habitant de Guernesey, membre du Cercle Littéraire d'épluchures de Patates. La curiosité va pousser Juliet à en savoir plus sur ce cercle. Et, à partir de là, va s’en suivre une correspondance presque journalière entre les deux individus. D’autres lettres et d’autres membres vont se rajouter ; et la vie de Juliet ne va plus être la même. 



Tous les personnages sont attachants à leur manière mais je vais cibler mon avis sur Juliet. Cette jeune femme donne une vraie bouffée d’air frais au roman par son humour, sa légèreté et son talent pour retranscrire les faits. Cependant, elle n’en est pas moins sérieuse, responsable et impliquée quand un projet ou une relation lui tient à cÅ“ur. En parallèle de l’intrigue, il est distrayant de suivre les histoires de cÅ“ur de notre héroïne.

Ensuite, les séquelles de la guerre demeurent présentes dans l’Å“uvre, aucun des personnages n’est épargné, et chacun évoque au travers des lettres son expérience personnelle. On retrouve des Ã©vénements durs, Ã©mouvants sur les conditions de vie durant l’Occupation, le travail forcé, les camps. Mais on peut aussi voir apparaître des thèmes moins évoqués comme la relation que pouvait entretenir les allemands avec les anglais, des relations qui ne sont pas toujours si simples ou telles qu’on pourrait le croire. Tous les allemands n’étaient pas des êtres sanguinaires, privés d’humanité et tous les habitants de Guernesey (occupée pendant la guerre) n’étaient des êtres résistants et hostiles à toute collaboration avec l’ennemi. Ces exemples cités, bien que fictifs (j’imagine, excusez mon manque de recherche de ce côté-là), donnent une vraie authenticité, et humanité à ce roman. Un portrait de l’homme tel qu’il est avec ses faiblesses et ses qualités. Des personnages vous toucheront plus que d’autres, certaines histoires émeuvent fortement, on ne peut rester insensibles.  

Ce roman épistolaire est un coup cÅ“ur pour le moment agréable qu’il m’a fait passer : il m’a fait rire, il m’a amusé tout en me chamboulant émotionnellement, en illustrant les cicatrices laissées par la guerre sur les hommes ! 

COUP DE COEUR

2015

La Secte des Egoistes

16:13

de Eric-Emmanuel Schmitt



« Et si la vie n’était qu’un songe ? Et si les nuages, les oiseaux, la Terre et les autres hommes n’étaient que des visions de notre esprit ? A Paris, un chercheur découvre par hasard, à la Bibliothèque Nationale, l’existence d’un excentrique, Gaspard Leguenhaert, qui soutient cette philosophie « Ã©goïste » dans les salons du XVIIIème siècle. Intrigué il abandonne ses travaux  et part à la découverte de ce penseur singulier. », La Secte des Egoïstes, édition Le Livre de Poche

C’était le premier d’Éric-Emmanuel Schmitt que je lisais et je n’ai vraiment pas été déçue.  Dans ce petit roman de 120 pages, on retrouve le style de l’auteur, avec une histoire pleine de philosophie et quelques références de Diderot. Il incorpore dans son roman, du théâtre, et permet une lecture plus variée et dynamique. C’est une plume très agréable à lire. 


Le lecteur découvre un chercheur, dont il ignore le nom et il intègre son esprit. On suit un quotidien académique et monotone : le personnage passe son temps dans les bouquins pour constituer sa thèse. Cet homme seul, à la vie ennuyeuse, va voir sa vie chambouler quand il va tomber sur une définition de l’égoïsme associée à un philosophe farfelu : Gaspard Leguenhaert, qui affirme que, lui seul existe et que ce qui l’entoure (être vivant ou non) ne sont que des chimères, des pures inventions de son esprit. Il refuse toute existence de la matière et prétexte  qu’il est « même l’auteur du monde ». Ce penseur aurait même son cercle de partisans : la Secte des Egoïstes. Après cette lecture, notre protagoniste principal va devenir obsédé par cet homme méconnu historiquement qui pourtant laisse des traces de son vivant, anonymement ou non, au travers d’Å“uvres d’auteurs ou de volumes historiques. Ainsi, par ces informations, on plonge dans l’intimité de ce philosophe : sa vie parisienne, son statut de jeune philosophe avec cette doctrine si singulière et égocentrique, son enfance, ses déboires amoureux. Le lecteur devient lui aussi un investigateur car il partage la lecture d’extraits littéraires avec le « je ». Cette recherche va amener le personnage principal à faire des rencontres diverses et intrigantes, loin de son environnement habituel. Ce Gaspard Lenguenhaert devient une énigme à résoudre. 

Le roman contient de vrais thèmes philosophiques tels que la perception, le réel, ce qui régit l’homme ses pensées ou sa sensibilité, l’homme est-il son propre Dieu etc. La fin est déroutante et surprenante : la dernière page déstabilise et, quand on comprend, on a envie de reprendre le roman au début.

En conclusion, La Secte des Egoïstes, est bonne lecture, remplie de philosophie avec une fin perturbante, où la quête d’un philosophe méconnu obsède le personnage principal qui s’enferme dans des manuscrits et interrompt ses habitudes ! 



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