2016

Le Chant d'Achille

13:39

de Madeline Miller


« Ce ne sont encore que des enfants : Patrocle est aussi chétif et maladroit qu'Achille est solaire, puissant, promis par sa déesse de mère à la gloire des immortels. En grandissant côte à côte, l'amitié surgit entre ces deux êtres si dissemblables. Indéfectible.  Quand, à l'appel du roi Agamemnon, les deux jeunes princes se joignent au siège de Troie, la sagesse de l'un et la colère de l'autre pourraient bien faire dévier le cours de la guerre... », Le Chant d’Achille, édition Pocket

Plus qu’un remaniement de l’Iliade, c’est l’histoire d’une vie. De deux en fait. Achille et Patrocle. Achille, demi-dieux, fils de la déesse Thétis et du roi Pélée, est promis à devenir le meilleur des guerriers grecs. Patrocle, un jeune prince exilé, trouve refuge chez Pelée. Les deux jeunes garçons ne se quittent plus et des années plus tard, ils intègrent l’armée d’Agamemnon. Grecs contre Troyens. Cette guerre menace, détruit, réunit et fait briller cette amitié si particulière.

Madeline Miller s’attaque à une œuvre légendaire : l’Iliade d’Homère. J’avais beaucoup apprécié cette épopée et cette version contemporaine m’a charmée. Ce roman nous invite à déceler le vrai du faux. Parfois on se pose la question. Qu’est-ce qui relève des légendes antiques et qu’est-ce qui sort de l’imaginaire de ce professeur de grec ancien et de latin ? L’écrivain maîtrise parfaitement l’univers homérien et ses personnages. Le lecteur suit une histoire chronologique, il suit la naissance d’un héros et redécouvre des épisodes connus tels que  l’apprentissage d’Achille auprès du centaure Chiron, sa fuite sur l’île de Skyros, la fameuse « colère» (chant  1 de l’Iliade), le dévouement de Patrocle et le duel entre Achille et Hector. Agamemnon, Ulysse, Briséis et beaucoup d’autres sont aussi de la partie. Dans l’Iliade, Achille éclaire le récit et les personnages pour son physique et ses talents au combat presque irréels. Le Chant d’Achille garde cette image charismatique d’Achille mais inclut le point de vue interne de Patrocle. Le livre ouvre de nouvelles possibilités en modelant une représentation précise de Patrocle et de sa vie au côté d’Achille.

Une amitié indéfectible. Une amitié mystérieuse. Alors Patrocle ami ou amant ? Madeline Miller fait naître des sentiments, des émotions là où on ne les attendait pas. Pour moi, Patrocle se résumait à une scène de l’Iliade ; dans ce roman c’est un nouveau Patrocle que je découvre. Un être que je ne soupçonnais pas si sensible, délicat, fragile et aimant. Son humanité, sa douceur s’oppose à l’hybris ou l’impétuosité qui règne chez Achille. Une histoire d’amour inattendue. Un amour magnifique et une sensibilité dans les mots pour parler de sentiments. Une relation amoureuse que je qualifierai de véritable représentation du Mythe de l’Androgyne. Platon raconte que les humains étaient initialement constitués de quatre jambes, quatre bras et deux têtes. Ces êtres voulaient défier les Dieux alors pour punir leur orgueil Zeus les coupa en deux et les sépara de leur moitié. Toute leur vie, cet être mutilé cherche désespérément sa partie manquante, cette moitié qui comblera le vide qui le tiraille. Patrocle et Achille c’est un amour aussi héroïque et poétique que ce mythe, deux êtres faits pour se rencontrer et s’aimer. Deux êtres qui se battent pour un amour que le divin tente d’empêcher. Même si rien n’affirme cette relation, après avoir lu Le Chant d’Achille, on y croit. 

Achille, ce héros aussi éclatant que le soleil, doté d’une force surnaturelle. Invincible et inhumain ? Le terme « demi dieux » répond à la question. Achille c’est ce beau garçon, joueur de lyre qui hypnotise, séduit celui qui croise son regard par un simple chant. Il reste un guerrier, cependant un guerrier qui n’est pas épargné par la peine, la douleur et les larmes. Ces larmes on les connaissait déjà dans l’Iliade, mais ici, Achille dévoile son cœur tendre  -une tendresse souvent cachée sous son armure- dans cette relation intime .J’admets qu’une des scènes finales, que j’appréhendais depuis le début, ne m’a pas laissée indifférente. Un moment de grande d’intensité, d’une tension palpable ; une scène que je n’avais pas apprécié à sa juste valeur dans l’épopée d’Homère. Des épisodes nous apparaissent sous un nouvel angle et laisser planer le mystère… (car ne croyez pas que Briséis dément cet amour entre Patrocle et Achille : dans l’Antiquité, beaucoup d’hommes avaient des compagnons, la femme n’avait pas un statut bien respecté, elles n’était jugée utile que pour sa capacité à enfanter ;  par conséquent d’après moi la colère d’Achille serait plus liée à la perte de son honneur incarnée par Briséis que le vol de son amante). A chacun ses théories.

Cette adaptation contemporaine de l’œuvre d’Homère m’effrayait, notamment dans la modernité du texte et pourtant j’ai fini par apprécier les mots de Madeline Miller. Son écriture est le miroir de cette relation amoureuse : simple, délicate, héroïque, et intemporelle. On quitte Achille et Patrocle en sachant que leur amour est infini.

 COUP DE COEUR

Le Chant d’Achille : Deux vies. Un héros légendaire. Une épopée antique. Une histoire bouleversante. Une fois terminé, vous n’aurez plus peur de lire l’Iliade d’Homère ! 







"You taught me the courage of stars before you left.


How light carries on endlessly, even after death.

With shortness of breath, you explained the infinite.

How rare and beautiful it is to even exist.
"

- S A T U R N

(Les chansons qui ont accompagné la rédaction de ma chronique, qui seront parfaites durant votre lecture) 

Gwendoline

2016

La Reine des Lectrices

11:09


de Alan Bennett


« Que se passerait-il outre-Manche si, par le plus grand des hasards, Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, tout d'un coup, plus rien n'arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu'elle en vienne à négliger ses engagements royaux ? C'est à cette drôle de fiction que nous invite Alan Bennett, le plus grinçant des comiques anglais. », La Reine des Lectrices, édition Folio

Scénario catastrophe à Buckingham Palace : la reine est soudain prise de passion pour la lecture et néglige peu à peu ses devoirs royaux. Tout débute avec un bibliobus dans les jardins du palais qui permet aux employés au service de la reine d’emprunter des livres. Sa Majesté découvre ce bus à livre ambulant et fait la rencontre de deux passionnés. Et c’est le coup de foudre ! Comment a-t-elle pu attendre si longtemps sans lire ? Auteurs contemporains ou auteurs classiques. Littérature étrangère ou anglaise. Fiction, autobiographie ou témoignage. Rien ne lui échappe. Les ouvrages s’empilent sur son bureau et sa table de nuit. Au détriment des proches de la reine et de son personnel, chaque occasion est la bienvenue pour lire ou parler de littérature. Le tout saupoudré d’humour anglais.

Cette petite fiction nous fait sourire, on passe un bon moment le long de ces cents pages. La reine est indéniablement un peu caricaturée tellement sa passion pour les livres est presque obsessionnelle.  Néanmoins cette nouvelle image de la reine complètement détaché de ce que l’on peut voir m’a plu : imaginez Sa Majesté la reine dans sa voiture saluant la foule d’une main, absorbée par le livre qu’elle  tient secrètement sur ces genoux. Invraisemblable, n’est-ce pas ?

Je ne pense pas que ce récit soit fait pour être vraisemblable ; c’est une farce qui vise gentiment Buckingham. Derrière cette histoire aux traits légers, on décèle une réflexion sur la royauté britannique. Alan Bennett pique le protocole et l’étiquette où chaque évènement ou apparition publique est préparé et répété. Pas une once de spontanéité, tout est calculé. Alors on comprend pourquoi une reine qui passe ses heures à lire, devient le problème majeur à Buckingham Palace. Ce livre montre que la passion ne va pas de pair avec la sphère politique. Nombreux sont ceux qui tentent de raisonner la reine ou de mettre fin à tous ceux qui nourrissent son goût de la lecture.

De plus, l’écrivain illustre le pouvoir subversif de la littérature. Les livres menacent l’image de Sa Majesté et de la monarchie car la littérature est incontrôlable et elle diffuse des idées pas forcément appréciées ; elle est donc dangereuse. Comment la reine réussira à allier obligations et passion ? Jusqu’où ira-t-elle ? Réponses à découvrir par vous-même.

La Reine des Lectrices  c’est un humour so british qui pointe du doigt de la monarchie, c’est un texte avec joies réflexions sur la littérature, et surtout c’est une belle démonstration sur le pouvoir des mots –la page 122 vous réserve des surprises- !

« Cet attrait pour la lecture, songeait-elles, tenait au caractère altier et presque indifférent de la littérature. Les livres ne se souciaient pas de leurs lecteurs, ni même de savoir s'ils étaient lus. Tout le monde était égal devant eux, y compris elle. (...) Ayant mené une existence à part, elle se rendait compte à présent qu'elle désirait ardemment éprouver un tel sentiment : elle pouvait parcourir toutes ces pages, l'espace contenu entre les couvertures de tous ces livres, sans qu'on la reconnaisse. » (p36)


 Gwendoline

2016

Divergente (T3)

00:55

 TOME 3  

de Veronica Roth




« Le règne des factions a laissé place à nouvelle dictature. Tris et ses amis refusent de s’y soumettre. Ils doivent s’enfuir. Mais que trouveront-ils au-delà de la clôture ? Et si tout n’était que mensonge ? », Divergente, édition Nathan

Le temps est aux révélations dans le troisième de tome de cette saga qui tire sa révérence. Des révélations qui m’ont déçues même si j’admets avoir davantage apprécié le roman au film. J’ignore si j’ai lu ce dernier tome au bon moment mais je termine cette trilogie perplexe.

L’histoire reprend après la découverte du message d’Edith Prior, une ancêtre de Tris. Un message de l’extérieur qui invite les divergents à les rejoindre. Les factions se sont écroulées et la mort de Jeanine enclenche une nouvelle ère politique avec Evelyn, leader des sans factions. La ville est en ruine et une dictature se met en marche. Tris, Quatre et leurs compagnons décident de fuir Chicago pour découvrir le monde au-delà du mur. Mais rien n’est comme ils le souhaitaient. Le monde extérieur est encore plus instable et en perdition que leur ville. Tout ça pour une histoire de gènes et de perfection. Un dernier combat s’annonce pour nos héros.

Tris et les autres prennent les armes pour la dernière fois. Ce livre devait marquer une confrontation ultime. Et finalement je n’ai pas trouvé ce final grandiose. Certes la fin est bouleversante, Véronica Roth a osé surprendre son lecteur, même si d’après moi ce personnage méritait mieux. Ce retournement de situation a le don de nous faire hérisser le poil et nous pincer le cœur mais je me suis demandée par la suite, si cet épisode n’était pas une manière d’attirer l’attention du lecteur sur les répercussions de cet élément pour faire oublier l’intrigue et le fond de cette histoire qui redescend comme un soufflé. C’est clairement ce que j’ai ressenti durant ma lecture.

Quand on lit le premier tome, on est charmé, l’intrigue est originale et pourtant on ne s’attend pas à une fin pareille deux tomes plus tard, surtout sur le plan de l’univers dystopique crée par l’auteur. J’ai eu la sensation que tout s’était enchaîné trop vite au cours des derniers chapitres, et que on n’avait pas assez d’explication sur le monde d’avant ni comment la nature humaine était devenue ainsi. Cependant j’ai été rassurée en lisant le roman de découvrir des espaces et des décors plus réalistes et moins futuristes que dans le film. J’avais trouvé que les effets spéciaux du film sonnaient terriblement faux.  



Dans le récit, tout a été fait pour nous donner de l’action à chaque page et pourtant certains passages m’ont paru très longs –je ne parle pas des disputes répétées entre Tris et Tobias, c’était barbant !- . Ces disputes m’ont vraiment ennuyée, c’est dommage car Tris et Tobias ont grandement évolué depuis le premier tome et cette situation amoureuse qu’on tente par tous les moyens de complexifier, nous empêche d’apprécier entièrement leur évolution. Nos héros ont pris en maturité, en charisme et en courage. L’une des relations qui m’a agréablement surprise reste celle de Caleb et Tris. Elle est beaucoup complexe et attachante que dans le film. Caleb est un personnage moins tendre et pardonnable que celui qu’incarne Ansel Elgort à l’écran (avec sa petite bouille innocente je suis incapable de détester son personnage).  

Quoi qu’il en soit les personnages sont la force de cette trilogie, on les vu se transformer au fil des tomes et se battre pour ce qu’il leur paraît juste. On garde de cette histoire son éloge pour la liberté de l’individu : être différent n’est un tort et il n’est pas bon de vouloir être parfait. 

Gwendoline

2016

Le Livre de Perle

06:52

de Timothée de Fombelle


« Il vient d'un monde lointain auquel le nôtre ne croit plus. Son grand amour l'attend là-bas, il en est sûr. Pris au piège de notre Histoire, Joshua Perle aura-t-il assez de toute une vie pour trouver le chemin du retour ? Un grand roman d’aventures entre réel et féerie, une éblouissante ode à l’amour et aux pouvoirs de l’imaginaire. », Le Livre de Perle, édition Gallimard Jeunesse


Une histoire coincée entre deux mondes. Histoire et Imaginaire. Un peu perdus, on vogue quelques temps dans un flot de mots, dans un environnement flou ; puis on comprend que l’auteur nous fait vaciller entre deux mondes. Ici, ce qui nous est familier et là-bas, ce qui nous est inconnu et mystérieux. S’ajoute ensuite le passé et présent. La chronologie du récit accentue cette confusion. Mais une fois passé cette phase d’instabilité, on entre en pleine magie. Ce livre nous emporte vers un vent nouveau. Nos contes d’enfants existent-ils ? Là-bas un conte inédit nous est délivré, bien éloigné de ce qu’on peut connaître. C’est une histoire de fée, de prince, de fortune, de voyage, de tristesse, de malédiction et de haine. Derrière la beauté de ce conte se cache les ténèbres de l’homme. Une porte entre là-bas et ici s’ouvre. Joshua Perle –le nom que le héros porte dans notre monde- va se trouver emprisonné dans notre Histoire malgré lui. Envoyé de force dans notre monde, il passera sa vie à errer en quête d’une clé qui le ramènera dans son royaume de féérie.  

Ce livre est une petite perle. Aussi beau que magique, pour les petits comme les grands. L’écriture de Timothée de Fombelle fait planer un goût de douceur et de poésie. Une lueur d’espoir et de magie se détache de chaque mot même si ce livre retrace des évènements sombres de l’Histoire et du monde imaginaire. Ce roman est magnifiquement bien écrit, il fait preuve d’exemple et renverse les préjugés que l’on peut porter à la littérature de jeunesse. Ce n’est en rien un genre simplifié ou vulgarisé, ça reste une œuvre de littérature. Michel Tournier disait même que l’enfant est le lecteur le plus exigeant.


Le Livre de Perle fait rêver. Pas seulement pour son style ni son univers si particulier et instable mais pour les émotions qui s’en dégagent. Amitié. Amour. Voyage. Reconnaissance. Confiance en soi. Courage. Sacrifice. Une des plus belles histoires d’amours se dévoile au fil des pages. Un amour candide, impossible, simple, magique, douloureux. A la fois motivant et désespérant.

Nous, lecteurs, sommes aussi acteurs de ce récit. Quand le narrateur se manifeste à la première personne, on croit devenir le témoin de cette aventure. On photographie les instants, les moments chocs. On se questionne et on cherche le lien entre ces deux mondes. On ouvre les petits paquets blancs, on découvre la magie. On vieillit comme nos personnages. On goûte les guimauves de la Maison Perle – je crois que ces guimauves m’ont plus fait rêver que quelconque objet féerique-. Et on tire notre propre conclusion du dénouement. Une fois terminé, on ne désire que tout relire pour écarter les taches d’ombres que contiennent encore certaines lignes.

Lire le Livre de Perle c’est oser se lancer dans la confusion, pour ensuite découvrir un conte situé entre réel et magie, un conte entre deux mondes, qui nous fait rêver et pleurer, tellement les mots sont beaux, tellement l’histoire est belle. Cette histoire de Perle ensorcelle ! 

COUP DE COEUR
Gwendoline

août

Le Temps Des Amours

08:54


de Marcel Pagnol



« Quand je revois la longue série de personnages que j'ai joués dans ma vie, je me demande qui je suis. J'étais, avec ma mère, un petit garçon dévoué, obéissant, et pourtant audacieux, et pourtant faible ; avec Clémentine, j'avais été un spectateur toujours étonné, mais doué d'une incomparable (je veux dire incomparable à la sienne) force physique ; avec Isabelle, j'avais couru à quatre pattes, puis je m'étais enfui, écœuré... Au lycée, enfin, j'étais un organisateur, un chef astucieux, et je n'avais qu'une envie, c'était de ne pas laisser entrer les miens dans le royaume que je venais de découvrir, et où je craignais qu'ils ne fussent pas à leur place. », Le Temps des Amours, édition Presses Pocket

Quatrième tome inachevé des Souvenirs d’Enfances, Le Temps des Amours retrace les années scolaires de Marcel Pagnol. Un vent de mélancolie plane au cœur de ce roman autobiographique. Des souvenirs d’école. Des cœurs d’adolescents mis à nus. Entre amitié, taquinerie, découverte de l’écriture et élan du cœur, j’ai apprécié en découvrir davantage sur les œuvres de cet auteur contemporain incontournable. Après avoir lu au collège La Gloire de Mon Père, c’était l’occasion de retourner dans le Sud, entendre à nouveau le chant des cigales, sentir les pins, et s’abandonner à quelques souvenirs d’enfants.

Sur dix chapitres, Pagnol dépeint les moments majeurs de sa scolarité avec humour et honnêteté. Professeurs, camarades de classe, ils n’échappent pas à la plume de l’auteur. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’amour ne tient qu’une place mineure dans le récit. L’écrivain esquisse brièvement la première relation amoureuse de son meilleur ami. On retient surtout de ce texte, une amitié indéfectible, des pitreries de collégiens et la naissance d’une passion pour l’écriture. Le jeune Marcel apprivoise son goût pour la poésie et les vers sur les bancs de l’école. Ce plaisir pour la littérature se mêle aux tricheries d’écoliers, aux boules puantes, aux secrets partagés aux copains entre deux portes.

Le Temps des Amours, c’est aussi un voyage. Un voyage dans le temps et sur les terres natales de Pagnol. On suit Marcel dans les collines. Les beautés du Sud s’offrent à nous ; Marseille nous dévoile un de ses épisodes historiques les plus malheureux. Plus bas, les fêtes de village et les parties de boules. Les mots dessinent un joli tableau de Marseille ;  ils retranscrivent la chaleur, la simplicité, la convivialité de ce lieu. On est charmé par un tel décor !

Le Temps des Amours fait revivre les douces années d’école. Un temps où notre voisin de table est notre meilleur ami, où les talents se révèlent, où les cachotteries et les bêtises entre copains sont nos uniques préoccupations !  

Gwendoline

Instagram

Popular Posts

Like us on Facebook

Flickr Images