Divergente (T3)
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TOME 3
de Veronica Roth
« Le règne des factions a laissé place à
nouvelle dictature. Tris et ses amis refusent de s’y soumettre. Ils doivent
s’enfuir. Mais que trouveront-ils au-delà de la clôture ? Et si tout
n’était que mensonge ? », Divergente, édition Nathan
Le temps est aux révélations
dans le troisième de tome de cette saga qui tire sa révérence. Des révélations
qui m’ont déçues même si j’admets avoir davantage apprécié le roman au film. J’ignore
si j’ai lu ce dernier tome au bon moment mais je termine cette trilogie
perplexe.
L’histoire reprend après la
découverte du message d’Edith Prior, une ancêtre de Tris. Un message de l’extérieur
qui invite les divergents à les rejoindre. Les factions se sont écroulées et la
mort de Jeanine enclenche une nouvelle ère politique avec Evelyn, leader des
sans factions. La ville est en ruine et une dictature se met en marche. Tris,
Quatre et leurs compagnons décident de fuir Chicago pour découvrir le monde au-delà
du mur. Mais rien n’est comme ils le souhaitaient. Le monde extérieur est
encore plus instable et en perdition que leur ville. Tout ça pour une histoire
de gènes et de perfection. Un dernier combat s’annonce pour nos héros.
Tris et les autres prennent
les armes pour la dernière fois. Ce livre devait marquer une confrontation
ultime. Et finalement je n’ai pas trouvé ce final grandiose. Certes la fin est
bouleversante, Véronica Roth a osé surprendre son lecteur, même si d’après moi
ce personnage méritait mieux. Ce retournement de situation a le don de nous
faire hérisser le poil et nous pincer le cœur mais je me suis demandée par la
suite, si cet épisode n’était pas une manière d’attirer l’attention du lecteur
sur les répercussions de cet élément pour faire oublier l’intrigue et le fond
de cette histoire qui redescend comme un soufflé. C’est clairement ce que j’ai
ressenti durant ma lecture.
Quand on lit le premier tome,
on est charmé, l’intrigue est originale et pourtant on ne s’attend pas à une fin
pareille deux tomes plus tard, surtout sur le plan de l’univers dystopique crée
par l’auteur. J’ai eu la sensation que tout s’était enchaîné trop vite au cours
des derniers chapitres, et que on n’avait pas assez d’explication sur le monde
d’avant ni comment la nature humaine était devenue ainsi. Cependant j’ai été
rassurée en lisant le roman de découvrir des espaces et des décors plus
réalistes et moins futuristes que dans le film. J’avais trouvé que les effets
spéciaux du film sonnaient terriblement faux.
Dans le récit, tout a été fait
pour nous donner de l’action à chaque page et pourtant certains passages m’ont
paru très longs –je ne parle pas des disputes répétées entre Tris et Tobias, c’était
barbant !- . Ces disputes m’ont vraiment ennuyée, c’est dommage car Tris
et Tobias ont grandement évolué depuis le premier tome et cette situation
amoureuse qu’on tente par tous les moyens de complexifier, nous empêche d’apprécier
entièrement leur évolution. Nos héros ont pris en maturité, en charisme et en
courage. L’une des relations qui m’a agréablement surprise reste celle de Caleb
et Tris. Elle est beaucoup complexe et attachante que dans le film. Caleb est
un personnage moins tendre et pardonnable que celui qu’incarne Ansel Elgort à l’écran
(avec sa petite bouille innocente je suis incapable de détester son
personnage).
Quoi qu’il en soit les
personnages sont la force de cette trilogie, on les vu se transformer au fil
des tomes et se battre pour ce qu’il leur paraît juste. On garde de cette
histoire son éloge pour la liberté de l’individu : être différent n’est un
tort et il n’est pas bon de vouloir être parfait.
Gwendoline
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