chronique

Harry Potter et La Coupe De Feu

10:58

de J.K Rowling
J'espère que vous allez bien chers petits sorciers en herbe ! Aujourd'hui pour cette dernière chronique du mois du décembre, j'ai décidé de transplaner dans le monde des sorciers et de revivre Harry Potter et La Coupe de Feu. Ce tome (et le film) est l'un de mes préférés ; j'adore ce concept du Tournoi des Trois Sorciers avec les épreuves, le bal de Noël (oui oui!), le retour de Voldemort, les premières rivalités entre les héros etc. Il se déroule tellement de choses qu'on dévore le livre du début à la fin.
Alors ce quatrième tome est un pavé de 700 pages, mais qu'Est-ce que j'ai aimé le redécouvrir ! Je l'ai presque lu aussi vite d'un roman de 300 pages. Le film est génial, bien entendu il ne pouvait pas tout retranscrire, mais il FAUT lire le roman rien que pour toutes les mines d'informations qu'il contient. Dans le livre, on assiste davantage sur la condition des Elfes de Maison et l'organisation que fonde Hermione : la S A L E pour la liberté et l'égalité de ces créatures. On est toujours content de retrouver Dobby et Winky, l'elfe de maison de Barty Croupton. D'ailleurs, dans les derniers chapitres, on comprend vraiment mieux l'histoire de cette famille Croupton, j'ai trouvé ceci très intéressant et beaucoup mieux expliqué que dans le film.
Je ne compte vous parler vraiment de l'histoire car j'imagine que vous la connaissez tous , mais j'ai sélectionné quelques extraits et je vais vous parlé de moments que j'ai aimé retrouver.
Les épreuves c'est vraiment une particularité de ce tome que j'adore. Tout en restant dans l'enceinte de Poudlard, dans l'univers des sorciers et bien notre héros est malgré lui choisi par la Coupe de Feu pour participer à ce tournoi de dingue (oui : il faut être dingue pour y participer sérieux) : des dragons, des sirènes peu commodes et un labyrinthe rempli de monstres et de sortilèges ! Il faut avoir le goût du risque pour mettre son nom dans le Coupe ; en tout cas en tant que lecture on se régale, on vit les épreuves avec Harry.  
         





Qui dit Tournoi dit Bal ! Ah, qui n'a pas rêvé assister à ce fameux bal de Noël dans une robe aussi somptueuse que celle d'Hermione ? Je crois que assister à ce bal et dans cette robe a été l'un de mes plus grand rêve d'enfant (et j'attends toujours l'invitation :). Les décors dans le livre sont aussi beaux et magiques que ceux crées pour le film. Et puis au delà du bal où Harry danse comme un pied et Ron et Hermione se crêpent le chignon, on passe toujours un bon moment à lire les problèmes de nos héros masculins qui ont peur d'arriver au bal seuls, qui ont peur d'aborder les filles. On découvre que nos apprentis sorciers sont aussi des adolescents qui ne peuvent pas s'aider de la magie pour inviter une fille au bal (à part si vous utilisez un philtre d'amour petites gargouilles).

Maintenant si je devrais avoir un lieu favori dans ce tome : ce serait la Salle de Bain des Préfets ! Prendre un bain là-bas, "agrémenté de mousse et nuages multicolores" comme dit JK Ã§a doit être une tuerie (encore mieux que les produits LUSH!) , sauf si Mimi Geignarde décide de nous tenir compagnie. Cette scène du bain avec Harry me fait aussi beaucoup rire avec Mimi qui tape l'incruste et le pauvre Harry qui ne trouve rien d'autre à dire que "je n'ai rien sur moi !".

Ce que j'aime beaucoup aussi dans les livres Harry Potter c'est l'humour qu'ils peuvent contenir : en le relisant il y a plein de petits passages comiques, des moments instantanés qui font sourire. Et pour l'occasion je vous en ai sélectionné un tiré du chapitre 12 "Le Tournoi des Trois Sorciers" quand Peeves s'amuse à jeter des bombes à eau sur les élèves :
" - PEEVES !, hurla une voix furieuse. Peeves, descends IMMEDIATEMENT !
Le professeur MacGonagall, directrice-adjointe de Poudlard et chef de la maison de Gryffondor, venait de sortir en trombe de la Grande Salle. Elle glissa sur le sol humide et saisit Hermione par le cou pour se rattraper.

- Aie... Désolé, Miss Granger...

- Il y a pas de mal, professeur ! bredouilla Hermione en se massant la gorge."

A chaque fois que je lis ce passage je ne peux m'empêcher de rire. Honnêtement Hermione est pas mal amoché dans ce tome : d'abord MacGonagall lui manque de lui briser le coup, elle se reçoit  malencontreusement un mauvais sort qui lui fait poussé les dents lors d'un duel entre Drago et Harry et Rita Skeeter devient sa pire ennemie car à cause d'elle Hermione reçoit des beuglantes et de mauvaises farces. Malgré tout, au dernier chapitre, elle a le dernier mot.


S'en est tout pour cette semaine, j'espère que cette petite chronique vous aura donné envie de replonger dans Harry Potter et La Coupe de Feu ! (de mon côté je file visionner le film) Et méfiez vous car Vous-Savez-Qui est de retour !

2015

Les Résolutions Livresques de 2016 !

09:14


B o n j o u r     l a    c o m p a g n i e !
 
 Comme vous pouvez le remarquer ce n'est pas une chronique que je vous propose ce dimanche. Je suis en vacance et pour être honnête ça s'annonçait compliquer de vous faire une chronique étant donné que je n'ai pas mon ordinateur avec moi.
 
Mais on ne se débarrasse pas de moi comme ça car je vous ai préparé ce petit montage où je vous montre mes résolutions livresques pour l'année 2016. Je ne sais pas je m'y tiendrai, rendez-vous l'année prochaine pour le bilan ! :)
 
Et vous quelles sont vos résolutions livresques pour cette année ?
 
Gwendoline

christmas

My True Love Gave to Me

14:04

de Stephanie Perkins


"Long, cold nights are for falling in love...", My True Love Gave To Me, édition Macmillan

Comment ne pas tomber amoureux  avec My True Love Gave To Me ? La couverture nous promet déjà une lecture douce et relaxante à savourer emmitouflée dans un plaid avec chocolat chaud bouillonnant (et au coin du feu si vous avez une cheminée et que vous voulez la jouer tumblr girl). Ce recueil, c'est le travail de douze auteurs américains, plus ou moins connus mondialement - Rainbow Rowell ou David Leviathan-. Ils se sont tous réunis dans une oeuvre pour proposer douze romances de l'hiver. On revit le Nouvel An, Noel, la préparation de ces fêtes de fin d'année et leur déroulement. Ce sont des héros différents et multiples qui se présentent : ils ont tous leurs particularités, leurs personnalités, ils ont un petit quelque chose que l'on adore. C'est la première fois que je lisais une oeuvre dite collective et récente, j'apprécie cette idée. 

On découvre et on dévore ces petites histoires comme des sucreries, illustrées par des dessins, et aux goûts différents suivant les péripéties. Evidemment dans le lot on a ses préférées. L’amour, l’amitié, la famille et la magie de Noel nuancent ce monde de fêtes, de cadeaux et de neige.


Par exemple je me suis laissée séduire par Midnights de Rainbow Rowell, la nouvelle d’ouverture qui a transformé mon cÅ“ur en guimauve. C’est l’histoire d’un réveillon. Qui se répète chaque année. Avec les mêmes invités. Et toujours le fameux baiser de minuit. La suite est à découvrir le long de quelques pages.  Angels In The Snow de Matt de la Pena et Your Temporary Santa de David Leviathan font partie de mes autres romances favorite : entre deux ados coincés le jour du réveillon dans un immeuble vide et un jeune adolescent juif qui décide de faire plaisir à son copain en se déguisant en Père Noel pour surprendre sa petite soeur. Certaines m’ont donc plus marqué que d’autres. Autant de choix et autant de diversités à apprécier. Je ne veux pas vous en dévoiler trop, car ce sont des petits contes, des petites happy end à découvrir soit même. Juste n’hésitez pas ;  lancez-vous ! C’est vrai que ces romances hivernales sont parfois un peu idéalisées, un peu prévues, mais quoi de mieux pour le mois décembre : une lecture légère qui fait du bien.

L’anglais peut faire peur et désister les volontaires. Pourtant, n’ayez pas peur, le vocabulaire reste accessible et actuel. Je pense que c'est un bonne alternative pour les personnes qui souhaitent se lancer dans la lecture en VO : on lit à son rythme, des histoires courtes. 

Je conseille ce recueil de nouvelles à tous les amateurs de douceur et d’amour, aux fanatiques de l’hiver et ses cadeaux et aux lecteurs possédant un niveau d’anglais moyen.

Profitez de ces longues journées d’hiver pour rêver, les pieds dans la neige, les pieds dans l’amour ! 


COUP DE COEUR

2015

Tous Nos Jours Parfaits

11:34

de Jennifer Niven


« Quand Violet Markey et Thedore Finch se rencontrent, ils sont au bord du vide, en haut du clocher du lycée, décidés à en finir avec la vie. Finch est la "bête curieuse" de l'école. L'excentrique tourmenté et impulsif dont personne ne recherche la présence, qui oscille entre les périodes d'accablement dominées par des idées morbides et les phases "d'éveil" où il déborde d'énergie vitale. De son côté, Violet avait tout pour elle. Mais neuf mois plus tôt, sa sÅ“ur adorée est morte dans un accident de voiture. (…) C'est le début d'une histoire d'amour bouleversante, l'histoire d'une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir. », Tous Nos Jours Parfaits, édition Gallimard Jeunesse

J’ai ENFIN lu ce livre dont tout le monde parle. Par où commencer. Peut-être en vous disant comment j’ai eu ce livre, bien que cela n’ait pas grande importance (tout est question d’introduire avec finesse le sujet, bref). Tout simplement j’ai remporté un exemplaire grâce à un concours. Au mois d’octobre, les éditions Gallimard Jeunesse et le compte instagram On Lit Plus Fort lançaient un concours pour gagner le suite à cette question : quel est votre secret pour qu’un jour devienne parfait ? Et tout le roman tourne autour de cette seule et unique interrogation : comment être heureux malgré la douleur, la dépression ? Un jour parfait est-il possible ? Comment y accéder ? La perfection de cet instant est-elle durable ? Les deux personnages de l’Å“uvre tentent d’y répondre, d’y trouver des solutions,  ils expérimentent, échouent, aiment, tombent, se relèvent, trébuchent, vivent, meurent, survivent. L’un devient le pilier de l’autre, chacun étant dépendant de l’autre.

L’histoire s’ouvre avec Finch, un jeune garçon instable mentalement ; ce qui ne l’empêche d’être sûr de lui parfois, beaucoup. On l’aime pour ça. Pourtant derrière cette aisance se cache une étiquette qui lui colle à la peau depuis le collège « Finch le Fêlé ».  Dès son jeune âge, sa vision du monde est perturbée par des phases d’éveil et celles de sommeil profond dont il n’a aucun souvenir et dans lesquelles les idées noires le surmontent.  Ce garçon étrange se bat constamment contre cette maladie psychique et ses démons intérieurs qui le rendent violent. Son milieu familial ne l’aide pas. Loin de là. Enfant invisible. Enfant inutile. Enfant cause de déception. Voilà ce qu’il voit. Finch teste ses limites, joue avec la mort.

Un jour où il se retrouve au bord vide au sommet d’un clocher, tout change. Sa marche funambule est troublée par Violet, qui elle aussi a trouvé cet endroit idéal pour se suicider. Face au vide, elle panique. C’est là que nos héros se rencontrent et se sauvent l’un l’autre du vide. A partir de cet épisode, une histoire d’amour se crée doucement. Finch se révèle être un être sensible, un musicien en herbe,  avec un côté un peu poète et un brin d’humour. Il va redonner le goût de la vie à Violet, une jeune fille déprimée depuis la mort précipitée de sa soeu dans un accident de voiture….

On dit que c’est un livre aussi poignant que Nos Etoiles Contraires. Je dirai que c’est plus un mélange de Nos Etoiles Contraires et la Face Cachée de Margo. Quoi ? La Face Cachée de Margo ? Oui du fait que nos deux compères font des balades à la recherche de lieux, de lieux qui les rapprocheront, les feront aimer la vie, et même des balades qui deviendront un mystère à résoudre à la fin du roman. C’est vraiment un livre très bouleversant et assez dur surtout vers les 300 pages. L’événement qui survient est  brutal, à la fois attendu et inattendu je dirai : tout annonçait cet épisode mais je refusais de l’imaginer. Je suis le genre de lectrice qui garde espoir jusqu’à la fin et ce n’est qu’en lisant la dernière ligne que je réalise.

 J’ai vraiment du mal à noter ce livre, coup de cÅ“ur ou pas, je ne sais pas. Car je n’ai rien à reprocher au livre : j’aime beaucoup son aspect poétique, positif et l’intertextualité très présente. Tous Nos Jours Parfaits c’est ça : comme nos héros, le roman vacille entre la joie, la tristesse, le bonheur, la souffrance, les moments beaux et poétiques, et ceux qui nous font pleurer. Les personnages sont travaillés, touchants, on adore les suivre du début à la fin. Finch est le protagoniste que j’ai le plus apprécié avec son caractère décalé, torturé, drôle, sans gêne, impulsif et sensible.

C’est vrai que je termine ce bouquin avec un pincement au cÅ“ur, la fin est vraiment triste. Le sujet central de ce livre est important et actuel, et je trouve que l’auteur l’a magnifiquement traité.

Je vous conseille Tous Nos Jours Parfaits si vous recherchez un roman bouleversant, où l’amour devient un élan vers la vie, un élan pas toujours suffisant mais qui permet de vivre au moins un Jour Parfait ! 
COUP DE COEUR

2015

Sélection Livresque pour Noel

12:44


Bonsoir chers camarades lecteurs, 

Je reviens ce soir sur le blog avec un article un peu incongru face à ce que vous avez l'habitude de trouver chaque semaine. Il se trouve que ces dernières semaines avant les vacances de Noel sont assez chargées, j'ai pas mal d'examens et de travaux à rendre pour la fac. Donc, je vous l'avoue ces 7 derniers jours aucun livre n'est passé entre mes mains. 

Pour autant, sachez que je ne suis pas du genre à vous oublier, alors pas question de ne rien poster ce dimanche soir. Et voici pourquoi, je vous propose de découvrir ma sélection de lecture pour les fêtes de Noel. J'ai choisi six livres qui me tentent pour cette période de l'année, que je compte lire ou relire. J'ignore si je les lirais tous ce mois-ci mais c'est l'occasion de vous proposer des idées lectures pour Noel. So so let's go ! 





On débute tout de suite avec un livre plein de magie, idéal pour vous faire rêver pendant les fêtes : je vous conseille de découvrir ou redécouvrir Les Contes de Beedle Le Barde de JK Rowling. C'est un recueil de contes pour les jeunes sorciers, pleins de fantaisies, d'indications et de petites morales. Alors quoi de mieux que la lecture de ces petites histoires, un soir au coin du feu emmitouflée dans un plaid ( #lerêve!). 





On continue avec une histoire aux antipodes de ces contes, avec une ambiance hivernale et glaçante. Black Ice de Becca Fitzpatrick est le récit d'un week end en montagne de deux supers copines. Mais voilà problème : une tempête de neige vient gâcher leurs plans ; s'en suit une prise d'otage dans un chalet éloigné de toute communication. C'est vraiment un livre qui me tente. Suspense, mystère et boule de neige garanti ! (du moins je pense).







Et pourquoi ne pas vivre Noel avec une touche  d'anglais ? C'est ce que me propose My True Love Gave To Me, un recueil de nouvelles venues tout droit de l'imagination de plusieurs auteurs américains à succès . Ici on a droit à 12 nouvelles centrées autour des fêtes de fins d'années, de l'hiver, et des flocons de neige. On passe de la magie de Noel au Nouvel An, tout ça avec un soupçon d'humour et de romantisme. C'est le genre de livre qui nous rêver et nous fait voir la vie du bon côté. J'avais commencé à lire quelques histoires l'année dernière et cette année je compte bien recommencer. Douceur et légèreté au rendez-vous ! ( En plus, regardez moi cette couverture magnifique, les pages sont ROSES, oui! oui! ROSES). 





On avance dans notre sélection avec un petit thriller, une enquête, plongé en plein mois de décembre. Trois Jours Avant Noel de Mary et Carol Higgings Clark, raconte l'histoire de Nora Reilley une célèbre écrivaine de romans policiers, un peu malchanceuse, contrainte de se faire opérer avant les fêtes de Noel. Mais voilà que son mari et son chauffeur se font kidnapper. Alors, avec sa fille, Nora elle va essayer de sauver son mari. Petite histoire pleine de mystère, idéale pour découvrir les fameuses histoires de Mary Higgings Clark. 





Un livre émouvant, pleins de sentiments pour les fêtes ? Pourquoi pas. J'ai choisi Tous Nos Jours Parfaits de Jennifer Niven car premièrement je me suis dit qu'il était peut être temps que je le lise, je n'en entends que du bien depuis sa sortie. Rien n'annonce un univers hivernale mais peu importe, le mois de Décembre est là et j'ai envie d'être touchée par une lecture simple, poétique sans science fiction. Une lecture douce, une histoire d'amour qui réchauffe le cÅ“ur comme un bon chocolat chaud. J'attends peu être un peu de ce roman en vous disant ceci, mais tant pis, je veux y croire. 







Alors je vous dis que je veux des lectures douces loin de tout fantastique et puis gentiment je viens vous présenter Harry Potter et La Coupe de Feu. Taratata ! C'est différent les amis ! Harry Potter c'est magique, c'est un monde de rêve qu'on peut lire à n'importe quel moment et Noel c'est encore mieux. Pour s'évader de notre monde moldu quoi de mieux : troquer sa brosse à dent pour une baguette magique, je dis oui ! (enfin je crois que ma brosse à dent me manquerait quant même, merci l'haleine :) Et puis dans chaque tome on a droit au fameux chapitre des fêtes de fin d'années. J'ai commencé à relire tranquillement la saga, et La Coupe de Feu rentrait bien dans mes envies de décembre : rien que pour revivre le bal de Noel et suivre les épreuves étonnantes des champions. A lire, lire et relire, sans modération, et sans risque que la magie disparaisse !
                                        ❅
 Et c'est tout pour ce soir, en espérant que cet article inhabituel vous a plu. N'hésitez pas à me dire quelle est votre pal pour les fêtes de fin d'années. Que votre mois de décembre soit rempli de bonnes lectures et de bons chocolats aux côtés de ceux que vous aimez.

Je vous embrasse.
Gwendoline


chronique

L'Attrape Coeur

11:41

de J.D. Salinger


« Phénomène littéraire sans équivalent depuis les années 50, J. D. Salinger reste le plus mystérieux des écrivains contemporains, et son chef-d'oeuvre, " L'attrape-coeurs ", roman de l'adolescence le plus lu du monde entier, est l'histoire d'une fugue, celle d'un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n'ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. L'histoire éternelle d'un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu. », L’Attrape CÅ“ur, édition  Pocket

Cette semaine c’est un roman d’adolescence que je vous présente. Mais attention roman d’adolescence ne signifie pas forcément roman pour adolescent. En effet, l’Attrape CÅ“ur est un roman je dirai « classique » au style et à l’histoire inédite et particulière ; donc il ne peut pas obligatoirement plaire à des lecteurs adolescents. C’est vrai que l’on retrouve l’histoire d’un jeune garçon de 17 ans en quête de soi et de ce qu’il va devenir, c’est un adolescent dans une phase de transition qui l’amène à expérimenter le monde. On pourrait, d’une certaine manière, rapprocher cela avec Le Monde de Charlie ; cependant malgré ces points communs, ces deux Å“uvres diffèrent l’une de l’autre.

Tout d’abord le style de l’auteur peut dérouter, et la traduction française faite du roman aussi. Par exemple, l’auteur n’emploie pas le mot « parce-que » mais « bicause » (venant du mot anglais « because »). C’est réellement un style unique, qui mélange familiarité, brutalité et vulgarité. C’est un style, je dirais, qui transparaît réellement les émotions d’Holden : un jeune garçon énervé en pleine crise d’adolescence, tiraillé entre l’envie de grandir et celle de demeurer un enfant. Le récit étant écrit à la première personne du singulier, on découvre de façon très personnelle ce jeune homme.

Holden Caufield est pensionnaire à Pencey, une école renommée des Etats Unis. Mais voilà que ses notes sont en chute libre, c’est un être un peu solitaire et  il navigue en sens inverse. On apprend qu’il s’est fait renvoyer et lui, qui pensait éviter ses parents jusqu’au dernier instant, se dispute avec son camarade de chambre à propos d’une fille et le voilà plier bagage, direction New York. Là-bas, on découvre en jeune homme indépendant,  il fait des rencontres inattendues, parfois déstabilisantes,  il n’hésite pas à mentir pour expérimenter, pendant plusieurs jours, un monde adulte à la fois si fascinant et effrayant. Au fil de l’Å“uvre, on nous livre une introspection développée de ce personnage, on le voit passer de l’ivresse à la solitude. La personne qui ne sera pas un détracteur pour lui est sa petite sÅ“ur Phoebe, qu’il apprécie beaucoup et qu’il n’aimerait pas voir grandir comme tous les enfants en général. C’est la vie d’un adolescent vulgaire et troublé, désireux de s’inscrire dans le monde, de connaître des expériences, mais aussi celle d’un jeune garçon sensible et froussard.

L’Attrape CÅ“ur est un roman particulier, déroutant et étrange et pourtant qui reste classique et reconnu, alors si vous voulez découvrir l’esprit tiraillé d’un garçon en transition entre l’enfance et le monde adulte je vous le conseille ! 

Gwendoline

2015

Rouge Rubis

12:17

 de Kerstin Gier


« Gwendolyn est une lycéenne comme les autres. Bon d'accord, elle voit les fantômes dans les couloirs de son lycée, mais d'abord elle n'en voit qu'un, et puis personne n'est parfait. (…) Mais lorsqu'elle se retrouve soudain projetée au début du siècle dernier, Gwendolyn panique. Ca ne dure pas très longtemps, mais quand même! Elle qui se croyait banale s'avère être marquée du sceau des veilleurs de temps. De ceux qui voyagent à travers les âges pour accomplir de mystérieuses missions. », Rouge Rubis, édition Macadam

Pour cette nouvelle lecture, je vous propose d’aller faire un tour dans le temps. Gwendolyn une jeune anglaise de 16 ans vit dans une famille peu banale. Vivant dans la grande demeure familiale avec son entourage, son majordome et son secret. Un secret qui lie les Montrose et les De Villiers. Ces deux familles sont liées depuis des générations à cause d’un gène inédit que chaque descendant hérite. Ces individus ont le don de voyager dans le temps, de rendre visite à leur ancêtres, de voguer d’époque en époque. Depuis leur enfance, les deux successeurs de chaque famille dotés de ce pouvoir sont encadrés par une organisation secrète qui se charge de les protéger, et leur apprendre les codes et les apprentissages des différentes époques : art de l’escrime, musique, histoire, latin. Très cultivés et de vrais combattants, ils ont une confiance aveugle en cette organisation. Ils ont aussi une mission lancée par le premier voyageur dans le temps : le comte de Saint-Germain. Chaque voyage dans le temps peut être programmé quand le sang du voyageur est récolté dans le chronographe. Un chronographe qui a été volé par deux ancêtres, violant le désir du comte : fermer le cercle du chronographe en récoltant le sang des 12 voyageurs,  pour révéler un secret méconnu.

Gwendolyn vit dans ce monde, depuis petite, sa cousine Charlotte est désignée comme étant le rubis, la dernière voyageuse dans le temps. D’un moment à l’autre, elle attend de vivre son premier voyage dans le temps. Pourtant à sa plus grande surprise, c’est elle qui va se retrouver doter de ce gêne. Que va-t-elle vivre ? Elle, qui n’a pas été préparé à vivre avec ce gêne. Son quotidien va être chamboulé.


J’avais vu le film il y a environ un an et j’avais adoré ce concept, je trouve cela vraiment original cette dimension de voyage dans le temps. C’est avec enthousiasme que je me suis lancée dans cette lecture et je n’ai pas été déçue. Déjà je dois vous avouer que j’ai beaucoup ri en voyant une héroïne porter le même nom que moi ! Et pour être honnête cette jeune femme est aussi maladroite que moi. La maladresse est assez présente dans le roman donnant ainsi un aspect léger et humoristique. Gwendolyn est réellement la personne opposée à sa cousine Charlotte, qu’on ne soupçonne pas être l’héritière de ce don : elle n’a pas hérité de la chevelure rousse familiale, elle n’est pas d’une grâce naturelle ni d’une connaissance poussée sur l’histoire ou le latin.  Pourtant on apprécie son côté « enfant sauvage » qui ne se laisse dompter par cette organisation secrète, elle n’a pas peur de tenir tête et d’entrer en conflit avec autrui. 

Dans cette aventure inattendue, elle est épaulé par sa meilleure amie, une jeune fille aussi délurée qu’elle, mais aussi de son équipier Gidéon De Villiers, l’héritier masculin de ce gêne. Et je vous promets qu’avec ces deux-là on ne s’ennuie pas. Gidéon, aux allures de l’aristocrate moderne avec son beau parler, ses longs cheveux, son arrogance et son talent pour l’escrime, n’est pas vraiment ravie d’être accompagné de Gwendolyn dans sa mission…

Dans ce livre, l’humour, l’action et les mystères font un. Dans ce premier tome, tant de questions se posent, certaines se résolvent mais une chose est sûre : on a juste envie de d’enchaîner sur le second tome pour découvrir la suite des aventures de Gwendolyn.

Si vous voulez passer un bon moment, passez du XVIIIème au XXème siècle, et suivre le parcours extraordinaire d’une jeune fille maladroite, Rouge Rubis est fait pour vous ! 


#prayforparis

Pray For Paris

07:12

#UNLIVREPOURPARIS

Aujourd'hui je n'ai pas grand chose à dire,c'est très difficile de parler de ces événements si tragiques et inhumains,  je préfère vous laissez visionner cette vidéo. Une très belle idée, une belle initiative lancée à Nathan (Le Cahier de Lecture de Nathan) et je voulais y participer pour témoigner mon soutien aux victimes et à leurs familles.

#Prayforparis

Prenez soin de vous.


Gwendoline.


2015

La Douce Empoisonneuse

07:39


de Arto Paasilinna


« Linnea, la douce veuve du colonel Ravaska, mène une existence paisible à soigner ses violettes et son chat. Pourtant chaque mois, le jour où elle touche sa pension, un trio maudit, conduit par son neveu, s’invite sous son toit pour la détrousser. (…) Elle résolut à en finir. Comprenez : à se suicider. Mais, surprise, concocter un poison mortel se révèle une activité beaucoup plus passionnante que tricoter. », La Douce Empoisonneuse, édition Folio

J’ignore pourquoi mais d’apparence ce livre me laissait perplexe. Le résumé me déroutait un peu, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Cependant ça ne m’a pas empêché à me lancer à corps perdu dans la lecture. Et heureusement. A bas les aprioris. Cette lecture m’a été très agréable, j’ai passé un très bon moment avec la petite dame finlandaise Linnea et j’ai surtout beaucoup ri ! Quoi tu as ri alors que la quatrième de couverture parle d’une vieille veuve au bord du suicide ? Oui ! Oui ! Je vous explique.
L’histoire commence dans un petit village près d’Helsinki où une petite vieille, veuve, occupe ses dernières journées tranquillement dans une minuscule maison. Mais cette pauvre Linnea est tous les mois humiliée et maltraitée lors de la visite de son neveu Kauko et ses amis venus lui enlever sa pension mensuelle. A chacun de leur passage, les jeunes hommes, vrais délinquants, retournent les lieux, les saccagent, sous l’emprise de l’alcool.  Et c’est Linnea qui en paie les pots cassés. Un soir, effrayée par leur animosité,  elle s’enfuit et part se réfugier chez un ami. Là-bas, elle a l’idée de créer un poison qu’elle dissimule dans des fioles et des seringues pour se suicider si le trio la retrouve et tente de l’assassiner. Je ne vous cache pas  qu’elle va se retrouver maintes fois en présence des trois garçons et je peux vous promettre que cela engendra une série d’évènements cocasses et de comique de situation.

Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce livre. Ce n’est pas néanmoins un coup de cÅ“ur ; mais cela n’entache rien l’enthousiasme ressenti pendant cette lecture. Le début du roman a vraiment une dimension pathétique, on plaint Linnea pour les persécutions qu’elle subit. Puis ensuite l’intrigue se crée et la création des poisons aboutit à de nouvelles conséquences aussi tragiques qu’ironiques. Enfin, plutôt comiques. Le macabre et le funeste demeurent présents dans la suite du roman mais accompagnés d’éléments drôles. L’auteur se livre à un vrai humour noir. Au cours de l’histoire, on suit les péripéties de cette petite dame qui ne contrôle rien mais fait évoluer l’action. Très ambiguë vous me direz, mais pas question de vous en dévoiler plus. Non, non il faut le lire.

Les personnages sont vraiment bien développés par l’auteur. Par exemple, même si les trois garçons sont d’une inhumanité presque excessive et un peu forcée on n’y croit. Il arrive que l’écrivain donne très rapidement à l’un d’eux un brin de sensibilité qui se dissipe une seconde plus tard. Ce sont des êtres qui frôlent le barbare et le sauvage, ils ne vivent que pour la violence envers quiconque et n’importe quoi. Des individus que le lecteur ne peut que détester. Et puis il y a Lienna cette petite vieille dame malheureuse qui se redonne un souffle de vie en échappant à ces trois chenapans. C’est une femme très intelligente qui vacille un peu entre l’honnêteté et le mensonge ; un personnage naïf, docile et affectueux qui connaît dans ce roman la peur, le risque mais arrive à échapper aux pires situations malgré lui…

Par conséquent, je conseille La Douce Empoisonneuse aux amateurs d’humour noir et des situations cocasses qui désirent découvrir les étonnantes péripéties d’une vieille dame (très bien écrites !) trompant la Mort elle-même !






LE BLOG VIENT D ATTEINDRE LES 1000 VUES ! MERCI ♥
Gwendoline

2015

Celle qui en savait trop

10:19

de Linwood Barclay 


« Pour arrondir ses fins de mois, Keisha Ceylon a eu LA bonne idée : troquer ses balais de femme de ménage contre une boule de cristal. Entre thème astral et marc de café, elle s'est fait une spécialité : faits divers et disparitions. Cinq mille dollars contre l'espoir de retrouver un être cher : certaines familles sont prêtes à tout. Et justement, Wendell Garfield est sans nouvelles de sa femme Ellie, volatilisée à la sortie du supermarché une semaine plus tôt. […] Wendell et sa fille sont affolés : l'heure est idéale pour l'arnaqueuse qui se prépare à livrer sa plus belle, sa plus troublante, sa plus dangereuse vision... Car, sans le savoir, la fausse voyante vient de frôler de très près une vérité meurtrière», Celle qui en savait trop, édition France Loisirs

Dernière lecture de ma sélection Hallowctober, j’étais impatiente d’entamer ce thriller étant donné que je n’en lis pas souvent, donc c’est toujours excitant de se confronter à un genre inhabituel. Tout d’abord je voudrais juste faire une remarque sur le titre du roman, le titre original se nomme « Never Saw It Coming » et pour être honnête ça résume parfaitement mon impression. Je n’ai rien vu venir. C’est-à-dire que je n’avais rien imaginé de tel ; l’auteur à bien fait son travail au niveau du suspense. Malheureusement je ne peux pas trop vous en dire au risque de vous révéler des Ã©vénements importants.

Cependant commençons par le début : Keisha Ceylon. Cette femme a fait de la voyance et l’escroquerie son domaine. Elle raconte à ses clients ses visions, utilise les cartes, boule de cristal, bref tout un matériel, pour berner des âmes désespérées.  Elle est assez douée dans l’art de la manipulation et n’hésite pas à justifier « ses dons » par un étalement de preuves et d’évidences inventées. Son petit ami Kirk est d’ailleurs un de ses meilleurs complices pour jouer le client satisfait. Une disparition étrange d’une femme. Un mari et une fille éplorés. Un tapage médiatique. Il n’en faut pas plus à Keisha. Elle rend visite au mari d’Ellie, la femme disparue, décidée à lui révéler une vision troublante sur son épouse. Mais cette entrevue ne va pas se passer comme prévue, et les faux talents de médium de Keisha vont lui jouer un tour. Ces « fausses » révélations vont lui causer du tort, elle frôlera la mort et sera entraîner dans un tourbillon infernal de péripéties…


Globalement c’était une bonne lecture. Rien à dire pour ce qui est de l’histoire en elle-même. L’action est là, les retournements de situations aussi. C’est très intriguant car vers les 150 pages on sait déjà ce qu’il est arrivé à Ellie puis s’en suit alors une seconde intrigue plus concentrée sur le personnage principal : Keisha.  Pas d’éléments paranormaux qui pourrait faire frissonner mais il y a bien une scène assez gore et riche en actions, que l’on ne peut pas oublier ; ça c’est clair, l’image est encore gravée dans ma tête : beurk ! L’héroïne se bat pour se sauver, elle et sa liberté (si vous lisez le livre vous comprendrez). La fin est assez étonnante, mais bien tournée quand même. Ensuite ce n’est  en rien un livre coup de cÅ“ur que je voudrais relire (après qui relit un thriller connaissant déjà la fin à part pour chercher des indices dans le texte ?), le style est très simpliste, un peu familier parfois. On lit ce livre pour vivre cette histoire, savoir ce qu’il s’est passé et comment va s’en sortir l’héroïne mais pas pour la beauté du texte. C’est dommage. Je ne demandais pas de la poésie non plus. Mais peut être une écriture plus recherchée. Après c’est un style direct qui peut plaire aussi pour sa vivacité.

Keisha est la maman d’un petit garçon et vit depuis peu avec Kirk, un ouvrier inapte à cause d’une blessure qui passe ses journées devant la télé. Sa relation avec ce dernier est un peu contradictoire, leurs disputes peuvent être violentes mais c’est un homme qui n’hésite pas à lui venir en aide, même si on se demande s’il le fait par amour ou par contrainte ? Bref. Keisha est un peu un anti-héros, elle se sert du chagrin des autres pour avoir de l’argent. C’est une femme indépendante surtout concernant son boulot d’arnaqueuse, elle veut agir seule. Même  si on devine un brin de remords dans le roman envers ses agissements, elle reste un personnage intelligent, cachant ses sentiments, hypocrite et cruel quand il est question de se protéger (je vous renvoie à la fin du livre). Cependant elle reste malgré tout un être humain qui demande de l’aide pour se tirer du bourbier dans lequel elle s’est fourrée et ne reste pas insensible et traumatisée par les Ã©vénements qu’elle a pu vivre. J’ai bien aimé les indications données par l’auteur sur son passé, ce qui peut expliquer le comportement de ce protagoniste. Donc c’est une héroïne qui vacille entre le héros et le méchant, assez originale mais qui ne me plaît pas plus que ça.

J’aimerai vous en dire mais ça m’est impossible. Alors, pour éviter de gâcher quelconques révélations, je m’arrête là. Je conseille Celle qui en savait trop, aux lecteurs désireux de trouver un thriller surprenant  Ã©crit simplement avec une héroïne plutôt originale !




autumn

The Haunting of Maddy Clare

13:41

de Simone St James


« In 1920s England, a young woman of limited means and even less experience confronts the ghost of a mysterious serving maid… Sarah Piper’s lonely, threadbare existence changes when her temporary agency sends her to assist a ghost hunter. Alistair Gellis has been summoned to investigate the spirit of the nineteen-year-old-maid Maddy Clare, who is said to haunt the barn where she committed suicide. […] Can Sarah discover who Maddy was, where she came from, and what is driving her desire for vengeance….before she destroys them all ? », The Haunting Of Maddy Clare, édition New American Library

Me revoici pour une nouvelle chronique ; cette semaine je suis heureuse de vous dire qu’enfin j’ai vraiment apprécié cette lecture. Les deux dernières semaines, mes lectures pour le Hallowctober n’ont pas été très prometteuses (je vous renvoie aux articles précédents). Mais The Haunting of Maddy Clare m’a redonné le sourire avec cette histoire remplie de frisson et de fantôme.

Sarah Piper, jeune femme londonienne et indépendante durant les Roaring Twenties (rien que de savoir que l’histoire se déroulait dans les années 20, j’ai entamé avec enthousiasme ce livre), part malgré elle à la rencontre du fantôme d’une jeune servante, Maddy Clare, qui hante la grange d’une demeure de Waringstoke. En acceptant un travail en tant que secrétaire auprès d’Alistair Gellis, un jeune riche passionné par les fantômes elle ne s’attend pas à une telle aventure. Elle découvre que le jeune homme ne l’a pas seulement recruté pour classer ses papiers ; mais aussi parce qu’elle est son unique chance de communiquer avec le fantôme de Maddy Clare. En effet cet esprit hait les hommes et ce dégoût peut l’amener à être dangereuse et terrifiante. Avec beaucoup de courage et non sans peur et danger, Sarah va tenter d’entrer en contact avec le fantôme de Maddy pour comprendre son histoire et ainsi aider les habitants de la maison à retrouver la paix. Cette aventure va mener nos héros à une enquête où chaque demeurant du village ne sera pas à l’abri de quelconque soupçons. Et il se pourrait que l’envie de vengeance de Maddy fasse du tort à nos chasseurs de fantôme. Sarah pourra aussi compter sur le mystérieux Matthew, l’acolyte d’Alistair pour l’accompagner dans cette histoire…


C’est le premier livre de fantôme que je lisais. J’en sors ravie, c’était vraiment une bonne lecture. Pas d’immense révélation à la fin mais un dénouement qui se tient, qui conclut cette histoire avec une cohérence et de l’action. Les personnages sont attachants, chacun à une personnalité affirmée et j’apprécie énormément cette dimension un peu « vintage ». Sarah Piper est une jeune femme libérée, autonome, déterminée et courageuse. L’héroïne effrayée au début du roman se transforme en un personnage fort et motivée de découvrir le secret qui se cache derrière le fantôme de Maddy Clare au risque de sa vie. Les deux autres personnages masculins sont également intéressants. Alistair est un jeune homme doux, passionné et charmeur. Quant à Matthew, il nous fait un peu peur, avec son air de bougon, un peu grincheux mais c’est un courageux et un cÅ“ur tendre au fond. J’avais peur de me trouver confronter à un triangle amoureux mais heureusement pour moi l’auteur n’en a pas créé un. Cette petite romance se lie bien avec l’intrigue principale.

Le fantôme de Maddy est effrayant. Ces apparitions sont diverses, et frissonnantes. Son animosité fait l’amener à faire du mal à ce qui la côtoient en utilisant des hallucinations, des visions ou des gestes glacials et terrifiants. Frissons garantis. On ne lâche pas le livre tant que l’on n’a pas découvert la fin. La révélation sur le passé de Maddy est très émouvante et terrible. Mais je ne vous en dis pas plus, à vous de découvrir l’histoire.

Concernant le style de l’auteur, j’ai trouvé une écriture fluide, détaillée, facile à suivre et à comprendre. En effet, depuis ma dernière lecture en anglais, j’appréhendais un peu cette nouvelle confrontation avec l’anglais, mais pour mon plus grand plaisir, je n’ai pas eu de problème de ce côté-là. Et ainsi je pouvais suivre l’histoire normalement sans être gênée par ce manque de compréhension.

Par conséquent, The Haunting of Maddy Clare est conseillé pour ceux qui désirent découvrir une lecture en anglais, où l’histoire se situe dans les années 20 dans une atmosphère idéale pour Halloween mêlant fantômes et mystères !

chronique

Fille de Lune, tome 1 : Naila de Brume

07:28

TOME 1 : Naila de Brume

de Elisabeth Tremblay


« A vingt-cinq ans, encore sous le choc d'un double deuil, Naïla entreprend avec sa tante, la rénovation de la maison familiale, dans ce petit village au bord du fleuve qui lui rappelle tant de merveilleux souvenirs. Mais ce qu'elle imagine comme un moment de quiétude va se transformer en découvertes troublantes qui la feront douter de ses origines, de ses croyances, de ses convictions, et même de sa santé mentale. A qui sont ces livres traitant de sorcellerie et de mondes parallèles ? Et qui est-elle réellement : Naïla Langevin, simple humaine, ou Naïla de Brume, héritière de la lignée maudite ? », Filles de Lune : Naila de Brume, édition Pocket Jeunesse

Pour être honnête, je n’étais pas partie avec grand enthousiasme dans cette lecture. C’est vraiment futile de dire ça, mais la couverture ne me donnait pas envie de me plonger dans l’histoire. Mais je l’ai quand même lu et je sors satisfaite de cette lecture, pas extraordinaire à mon point de vue mais agréable simplement.

On découvre Naila, une jeune femme de 25 ans, déchirée par les drames familiaux : en très peu de temps elle a perdu son enfant et son mari. Tentant de surmontant cette épreuve, elle se réfugie chez sa tante (seul parent qu’il lui reste) à la campagne pour faire le deuil. Mais voilà qu’en plein nettoyage du grenier, elle tombe sur un vieux coffre rempli de grimoires de sorcellerie, des documents et des objets mystérieux ainsi que des lettres écrites dans une langue qu’elle seule peut comprendre. Cette découverte bouleverse Naila, qui se met en quête de réponses. Elle va soudain replonger dans un passé familial oublié et connaître enfin sa vraie identité. S’en suit une série d’aventures dans un monde parallèle, où magie, fantaisie et prophéties font la loi. Il se pourrait que en chemin, une série d’éléments lui fassent obstacle comme le cruel roi Alejandre ; et perturbent même ses émotions, et là je parle plutôt de son protecteur attitré à son grand désespoir : Alexis.



Le roman est partagé en deux parties : une se centralisant sur la découverte de Naila sur sa vraie identité puis une seconde qui débute dès son arrivée dans ce monde parallèle fantastique. Pour être honnête, j’ai eu du mal avec la première partie que je juge assez lente et trop riches en informations. Il m’arrivait de sauter des paragraphes ou parfois de revenir à certaines pages car je ne comprenais pas tout. L’idée de cette lignée maudite de Fille de Lune est assez intéressante, c’est novateur mais pour ma part j’ai trouvé cela très compliqué de comprendre la particularité de ce monde magique et de la trame qui se crée entre tous les acteurs de ce monde et les Filles de Lune. Après ma lecture tout cela reste encore très flou. Le problème c’est que l’auteur s’amuse changer le point de vue des personnages et dès le début : on passe du monde réel à une sorcière qui fait des incantations devant un feu. C’est parfois très déroutant. Après j’ai fait abstraction de ce que je ne comprenais pas sur ce monde fantastique et j’ai continué ma lecture. La deuxième partie de l’Å“uvre est déjà plus palpitante et riche en action. ENFIN après 200 pages, d’autres personnages apparaissent (car dans la première partie on le droit qu’à des narrations, et des évocations de souvenirs sinon il n’y a aucun autre intervenant excepté Naila et sa tante) et les péripéties s’enchaînent.  Notre héroïne en voit alors de toutes les couleurs et ce monde magique n’est pas tendre avec elle. Je pense particulièrement à une scène assez brutale en compagnie du roi Alejandre. A partir de là, on arrive à se faire une vue d’ensemble et distinguer les « gentils » et « méchants ». L’histoire se finit en suspens, étant donné que d’autres tomes suivent.

Concernant le personnage de Naila. Elle incarne l’héroïne type, même si je trouve qu’elle se lance avec un peu trop d’enthousiasme dans cette quête. Quand elle découvre ces bouquins magiques dans le grenier, je n’ai pas l’impression qu’elle ait un mouvement de recul ou qu’elle tente d’être réaliste, non, non elle y croit tout de suite. Ensuite, je l’ai trouvé un peu trop pleurnicharde à mon goût. C’est un bon personnage sinon, mais j’ai préféré le protagoniste d’Alexis pour son allure de chevalier borné, courageux et un peu ronchon, alors qu’il apparaît  beaucoup plus tard dans le récit.

Il y a aussi une  esquisse de romance qui se dessine, peut-être un peu trop rapide, mais d’un côté ça permet de contrebalancer l’aspect dramatique avex toutes les embuches qui arrivent sur la jeune femme.

Je vous conseille Fille de Lune si vous aimez les histoires pleines de fantaisie et de sorcellerie, et que vous voulez connaître le destin extraordinaire de Naila de Brume ! 



Instagram

Popular Posts

Like us on Facebook

Flickr Images