2016

Divergente (T1)

09:12

 TOME  I 

de Veronica Roth


« Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions. A 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime. Son test d’aptitude n’est pas concluant. Elle est divergente. Ce secret peut la sauver … ou la tuer », Divergente (Tome 1), édition Nathan.

ENFIN je découvre l’univers de Veronica Roth. Je ne connaissais cette histoire qu’à l’écran ; et cette semaine je me suis lancée dans la lecture du premier tome, prête à percer un peu plus les secrets de cette saga. On tombe tout de suite nez à nez avec Béatrice, 16 ans, membre des Altruistes qui se prépare pour son test d’aptitude. Alors, pour les personnes dont ce roman leurs est totalement inconnu, je les entends déjà hurler « quésaco ? ». OK. On reprend.

Imaginez-vous un monde futuriste où la ville de Chicago ne serait plus qu’un lieu entouré de murs et où la population est divisée en cinq factions. Les Audacieux sont les sportifs –pour ne pas dire les tarés- de la cité, ils défendent avec bravoure la ville et assurent le maintien de l’ordre. Les Sincères rendent la justice, leur honnêteté est implacable, ils ne gardent pas leur langue dans leur poche. Les Fraternels sont des êtres pacifistes, et sympathiques qui font office de soignants ou d’agriculteurs dans la société. Les Ã‰rudits ne quittent pas leurs livres, toujours en quête de connaissance pour améliorer le monde. Et enfin les Altruistes gèrent la société pour leur simplicité, leur humilité et leur dévotion pour autrui. Notre héroïne Béatrice vit dans cette caste. Elle ne se sent pas trop à sa place et elle espère que le test d’aptitude, première étape vers l’âge adulte, lui donnera des réponses. Ce test détermine dans quelle classe elle évoluera pour le reste de sa vie. Malheureusement le test lui révèle qu’elle est divergente : un statut rare que la société tente d’anéantir. Secouée d’incertitudes sur l’avenir, et désireuse de rompre avec son passé, elle choisit la faction des Audacieux. Tris va devoir gagner sa place dans ce nouveau clan et cacher sa véritable identité ….

Pour être honnête, cette lecture n’a pas joué avec mes nerfs comme les montagnes russes. Non pas parce que le récit est plat –loin de là- mais le fait de connaître l’histoire au travers du film, ne m’a pas laissé une grande marge de suspense. Je ne dirai pas que je suis déçue, j’ai beaucoup apprécié cette lecture, j’ai aimé la redécouvrir ;  et replonger dans les mots qui ont donné vie à Divergente. Si vous avez aimé le film, le livre vous plaira tout autant. L’adaptation cinématographique demeure très fidèle au roman. La ligne directrice et les scènes principales sont respectées. Néanmoins cela est intéressant de découvrir les détails apportés initialement par l’auteur et la façon dont sont perçus certains épisodes. Par exemple, la relation entre les personnages de Tris et Quatre est beaucoup plus complexe et moins évidente que dans le film. En outre, l’atout de cette histoire rédigée d’un point de vue interne est que l’on suit les pensées et les sentiments de Tris ; son évolution à la fin de ce premier tome en est d’autant plus flagrante. Enfin, j’ai beaucoup aimé voir les liens qu’entretenaient Tris avec les autres novices des Audacieux. Ils sont présents dans le quotidien de la jeune fille ; on s’attache davantage à eux contrairement au film où l’histoire se concentre surtout sur Tris et Quatre.

Le style de Veronica Roth est assez simple et direct. Les 400 pages de ce roman se lisent donc très facilement. L’auteur envoûte le lecteur grâce à un récit haletant, de nombreuses péripéties et beaucoup d’action. Concernant les personnages, mon avis est positif, on les apprécie ou non pour leur personnalité. Peter est le méchant que l’on aimerait voir échouer alors que Christina est la bonne copine qu’on veut avoir. Quatre et Tris sont deux personnages forts, même si la personnalité de Tris s’affirme progressivement. Ils sont tous les deux attachants car sous leur armure, ils dissimulent des craintes et des secrets enfouis.

Je vous conseille Divergente si vous aimez les dystopies et plus particulièrement un roman bourré d’aventure où une adolescente tente de trouver sa place dans un monde qu’elle ne comprend pas, et où son choix l’amène à un destin inédit !  

book

Livre Paris 2016

08:23

 L I V R E   P A R I S  2 0 1 6 


Vendredi 18 mars 2016, 15h25 : Je me dandine sur mon siège en cours de langue médiévale, zieutant ma montre toutes les cinq secondes. Plus que cinq minutes et je partirai en direction de la gare de Bordeaux. L’aiguille se cadre sur le six.  Je range à la va-vite mes affaires et chargée de mes sacs de voyage, je savoure déjà ce début de week end. Arrivée à la gare, les valises se bousculent, le son de leurs roulettes laisse planer un bourdonnement. Histoire de combler ces trois heures de train, je craque pour le nouveau numéro du magazine As You Like (rien que le packaging me fait fondre !) et une barre de chocolat. En sortant d’une boutique, je manque de passer devant Aurore, mon acolyte, sans la reconnaître. Quelle binoclarde (malgré le fait que je portais mes lentilles : ) ! On tente de passer le temps, impatientes, en attendant l’annonce de notre quai pour Paris Montparnasse. Quai 3. Hop, Hop, Hop, ni une ni deux et nous voilà déjà confortablement installées dans nos sièges. 17h18. Les portes se verrouillent et le train se lance sur les rails. Paris se rapproche. Du côté, de la fenêtre, la ville disparaît et laisse place à un défilé de paysages. Le nez dans un magazine ou de la musique dans les oreilles. J’ose même chorégraphier Blank Space de Taylor Swift.


A 20h33, le train entre dans la capitale. Gare Montparnasse. Lieu où on se retrouve, où on se sépare. Après un petit trajet en métro, et quelques minutes de réflexion sur une carte et Google Maps, on trouve notre hôtel. Minute comique : une fois les clés en main, j’appelle l’ascenseur car mes jambes n’étaient pas déterminées à monter cinq étages. On attend. Une minute. Certains doivent être à l’intérieur. Puis deux. Que cet ascenseur est long. Puis trois. Et sans le vouloir je tire la porte de l’ascenseur et je réalise qu’il nous attendait depuis le début ! On a bien rigolé. Notre petite chambre sous les toits à une vue superbe. La dame de fer nous salue, éclairée dans la nuit. Presque 22h. Nos ventres nous rappellent à l’ordre. Après s’être débarrassées de nos affaires de voyage, on sillonne le quartier à la recherche d’un restaurant. On consulte quelques cartes. Puis on se laisse tenter par un petit bistrot, l’Envie. On  se régale : l’une avec un risotto au poulet et aux champignons et l’autre avec des pâtes à la carbonara. On rentre à l’hôtel, ravies , et on s’endort, enthousiastes, pensant à la journée de demain.

Samedi 19 mars 2016, 8h30 : Le réveil sonne ; ou plutôt la sonnerie du téléphone. Je souris : heureuse de me dire que dans quelques heures je serai au Salon du Livre. Un quart d’heure plus tard, on descend pour prendre le petit déjeuner. Une fois nos ventres remplis et nos affaires rassemblées, on quitte l’hôtel vers 9h30. Le Salon ouvre dans une demi-heure. Autant arriver tôt pour profiter un maximum du Salon. A mesure que l’on se rapproche de la Porte de Versailles, les wagons de métro se remplissent. La foule descend, on se laisse presque emportée par elle. On ne cherche pas longtemps le pavillon correspondant, il suffit de suivre la masse. Un immense panneau se dresse devant nous.  « LIVRE PARIS, salon du livre de Paris » . Nous ne nous sommes pas trompées. On bouillonne à l’intérieur. Les amoureux des livres sont déjà là. Après avoir passées les contrôles de sécurité, le salon du livre est à nous. Je sautille partout. On se décharge rapidement de nos manteaux et de nos sacs de voyages aux vestiaires et, on se lance à l’aventure. C’est tellement immense qu’on finit par abandonner le plan. Pour l’instant, on circule librement dans les allées.

 Au stand de la Collection R, je craque pour Phobos de Victor Dixen. On en profite ensuite pour consulter quelques bandes dessinées sur un des stands de l’espace BD. Puis  on fait quelques achats sur le stand de Pocket Jeunesse. Vers 11h, Aurore et moi nous nous rendons à la dédicace de Victor Dixen. Les fans sont déjà au rendez-vous. La file se prolonge peu de temps après notre arrivée. A côté de lui, se tient Cat Clarke et sa femme, et les auteurs du Feu Secret : Carina Rozenfeld et C. J. Daugherty. On patiente une heure. « Victor est un bavard », nous confient Charlène et son amie Sophie. L’attente nous invite à sympathiser. On en profite pour parler livres avec ces habituées des salons. Très bonne rencontre. Mon tour arrive et j’appréhende un peu. C’est vraiment la première fois que je fais dédicacer un livre. Mais Victor Dixen me met rapidement à l’aise, il avoue que pour lui aussi c’est son premier salon du livre. Après quelques phrases échangées, et une petite photo souvenir, je repars avec mon livre signé, le sourire aux lèvres.

 Entre temps, la file s’est dissipée du côté de Cat Clarke. J’en profite pour acheter Perdue et Retrouvée, roman que je voulais acquérir depuis longtemps. Je m’avance en baragouinant un « bonjour » et  un « hello » dans sa direction. Elle m’adresse un sourire chaleureux, et elle remarque de suite le badge  avec le nouveau logo, que j’ai accroché à ma chemise. Elle me pose pas mal de question sur mon blog puis me signe son livre. Tellement concentrée à parler un anglais correct, j’en oublie de lui demander une photo. Tant pis, j’en garde un super souvenir. Il est déjà midi. On s’approche des stands de restauration mais malheureusement un monde fou attend d’être servi. On décide de patienter et de faire le tour du salon. Aux alentours de 13h, la foule ne désemplit pas et finalement on se résout à attendre.

 On mange sur le pouce et on se rend au stand de Pocket Jeunesse pour la dédicace de Stéphane Michaka, l’auteur de Cité 19. Quelques personnes attendent leurs tours ; au bout de d’un moment, Stéphane Michaka se tourne vers nous et nous remercie d’être venus et d’être aussi patients. L’heure de ma signature arrive. Stéphane Michaka est très sympathique, il parle avec passion et enthousiaste de son livre. Il m’a vraiment donné envie de lire Cité 19. Il accepte très gentiment de faire une photo avec moi. En longeant l’espace Pocket Jeunesse, on remarque une file de gens assis en tailleurs sur le bord des allées. Intriguées, on demande qui ils attentent, et en chÅ“ur on nous répond « James Dashner ! ». Oh. Oh. Nous qui voulions avoir sa dédicace le doute s’installe. Du monde dès 14h alors que les signatures ne débutent qu’à 16h ! Deux possibilités s’offrent à nous étant donné que l’on doit partir du salon à 17h pour attraper notre train : soit nous abandonnons la dédicace de James Dashner et à la place on profite un maximum du salon, soit nous faisons la queue toute l’après-midi au risque de devoir repartir bredouille. 

On choisit la première option et on se console en nous rendant à la conférence sur les Dystopies avec James Dashner, Victor Dixen et Clélie Avit. James Dashner confie des choses intéressantes pour tous les fans du Labyrinthe. Il aimerait voir adapté le prequel du Labyrinthe. Concernant les adaptations cinématographiques, il sait que les fans n’apprécient pas toujours les variations apportées par les films et il aimerait qu’ils les acceptent car pour lui les films sont une manière de redécouvrir les livres. Il apprécie énormément la musique et le cast choisi. Il a d’ailleurs un peu parlé du film en préparation en rassurant les fans suite à l’accident qu’a eu Dylan O Brien sur le tournage et il a assuré que ce troisième film serait plus fidèle au livre. Enfin, il a confié que son nouveau roman Le Maître du Jeu n’est pas une dystopie mais qu’il plairait aux fans du labyrinthe.  


Une heure plus tard, on affronte à nouveau la foule dans les allées. Le monde a triplé depuis ce matin. Cela devient difficile de circuler. Néanmoins, on en profite un maximum pour voir le plus de stands. Aux éditions Lumen, on craque toutes les deux pour The Book of Ivy d’Amy Engel. On a même le droit à plein de petits goodies. Super ! Je vous avoue que quatre livres sur le dos ça commence à peser. A force de piétiner on a les pieds en compote. Peu importe, on s’éclate quand même. Avant de partir, on passe devant le stand de James Dashner. Impossible de le voir complètement : 1) à cause de ma petite taille  2) à cause du monde qui se tient devant moi. Et pourtant, on est contentes de l’avoir aperçu même un peu. C’est déjà l’heure de partir. Un peu tristes de quitter le salon mais réjouies par cette journée, on récupère nos manteaux. On regagne la gare et le train nous ramène chez nous. Je m’endors dans le train, la tête remplie par les bons moments de ce week end.

Cette journée était intense mais G-E-N-I-A-L-E ! Je garde de supers souvenirs et j’ai été très contente de partager ce séjour à Paris avec ma super copine : Aurore ! 

 Les conseils que je pourrais donner à ceux ou celles d'entre vous qui désirent y aller sont les suivants : prévoyez un budget car le porte monnaie s'enflamme très vite surtout quand il est interdit d'apporter ses propres romans, essayez de voir à l'avance quels auteurs vous voulez voir car sur le salon en lui-même on ne sait pas trop qui est présent, une autre info TRES importante : munissez-vous de bonnes chaussures car il se trouve que l'on marche beaucoup dans la journée (on piétine surtout) et enfin sachez que c'est le genre d’événements où il faut être patient car on attend pour tout et n'importe quoi (ex achetez un sandwich, aller au toilettes etc). 



Et vous, vous êtes allés au Salon du Livre de Paris ? Comment s’est passée votre journée ?

Gwendoline

chronique

J'étais là

08:40

de Gayle Forman


« Quand j'ai appris la mort de Meg, j'ai cru qu'elle me faisait une blague. Une de celles dont elle avait le secret. Elle avait tout prévu : la méthode, le lieu, ce qu'il faudrait faire de ses biens. Et même ce fichu mail, envoyé en différé, annonçant qu'elle en finissait avec la vie. Ensuite, il a fallu affronter la pitié des habitants de Plouc-la-ville. Faire face aux questions que je lisais sur tous les visages. Oui, Meg était ma meilleure amie. Non, je n'étais pas au courant. Pourquoi ne m'avait-elle rien dit? Elle avait eu besoin de moi, et je n'avais pas été à la hauteur. Pourtant, j'étais là», J’étais là, édition Hachette Romans

Dans ce nouveau roman, Gayle Forman s’attaque à un sujet souvent tabou ou peu exploité : le suicide. Il met en scène les conséquences que peuvent entraîner cet acte pour les proches du défunt. Cody est une jeune femme qui vit de façon  très modeste avec sa mère mais elle peut compter sur sa meilleure amie, Meg, et ses parents pour jouir de certains plaisirs que ne peut pas lui offrir sa mère. Les deux amies ne se sont jamais quittées jusqu’à ce que Meg entre dans une école privée pour ses études.  Les deux amies se retrouvent séparées. Même si Cody promet d’intégrer l’université publique la plus proche, Meg et Cody s’éloignent l’une de l’autre. Jusqu’à ce que la mort les sépare. Meg se suicide et ravage le quotidien de sa famille et de Cody. Le plus surprenant est que Meg avait pris  soin de préméditer son geste jusqu’à laisser des messages à chaque personne de son entourage. L’histoire s’ouvre sur Cody, une héroïne rongée par la culpabilité et l’incompréhension. Suite à une demande des parents de la défunte, elle se rend chez les colocataires de sa meilleure amie pour récupérer ses affaires. Là-bas elle va faire de nombreuses rencontres et réaliser que sa meilleure amie était plus mystérieuse qu’elle ne le pensait. Une découverte dans  les affaires de Meg va l’amener à enquêter sur le suicide de sa meilleure amie. Une quête qui pourrait se montrer libératrice….

Je vais être honnête avec vous, à la lecture des premières pages j’ai réellement cru que j’allais placer ce roman dans les déceptions de l’année 2016 : au premier abord le récit me paraissait lent et morose, -j’ai trouvé quelques fautes d’orthographe qui m’ont chatouillée le nez- et l’entrée des différents personnages avec un minimum d’explications avait tendance à me faire décrocher. Nonobstant cette étape passée, j’ai commencé à apprécier cette lecture : la trame est apparue ainsi que des personnages intéressants : les colocataires et les amis de Meg, dont un certain Ben. 

L’héroïne découvre un univers et des individus qu’elle méconnaît, et tout au long des chapitres on voit sa perception évoluée, sur des gens que Meg avait l’habitude de caricaturer dans ses mails. Cody est certes une fille pas vraiment gâtée par la vie, néanmoins sa détermination et son courage sont touchants. L’aventure dans laquelle la mort de sa meilleure amie l’embarque, lui permet d’aller de l’avant en faisant face à son passé, son présent et son futur. Dans ces recherches, Cody est accompagnée de Ben, un jeune rockeur ; un brin dragueur, qui a bien connu Meg lors des derniers mois de sa vie. J’ai bien apprécié le personnage de Ben, qui a une personnalité intéressante malgré le fait qu’il incarne le cliché du chanteur de rock canon qui séduit toutes les femmes. En tout cas, on suit deux êtres envahis par la culpabilité qui partent à la recherche des réponses à leurs questions.


Gayle Forman évoque le thème du suicide avec une certaine originalité : il parle des influences et des motifs qui poussent à tel acte. La note de fin de l’auteur est très instructive. On apprend que sa fiction est inspirée d’un être et d’agissements réels que je méconnaissais. Avec ce thème, Gayle Forman délivre un constat sur les maladies psychiques comme l’a pu le faire Jennifer Niven, l’auteur de Tous Nos Jours Parfaits, tout en lançant un message d’espoir et de soutien aux « Meg » d’aujourd’hui.

Je vous conseille J’étais là si vous voulez suivre l’histoire d’êtres qui veulent se reconstruire, comprendre et se pardonner face à un acte qui les dépasse ; ici ce n’est pas le dessin morose du suicide mais une tentative de comprendre ce qui peut amener un tel geste tout en représentant la guérison d’une fille, d’un garçon,  d’amis et d’une famille accablés par le chagrin !


becca fitzpatrick

Black Ice

10:32

de Becca Fitzpatrick


« En décidant de passer un week-end à la montagne avec sa meilleure amie, Britt était loin d’imaginer que son ex, Calvin, serait aussi de la partie. Tandis qu’elle profite du trajet pour réfléchir à leur histoire, Britt et Korbie se retrouvent bloquées au milieu de nulle part dans une terrible tempête de neige. Bravant le froid glacial, elles finissent par trouver refuge dans un chalet occupé par deux beaux inconnus. Deux malfaiteurs en fuite qui les prennent en otage. », Black Ice, édition MSK

Quoi de mieux pour affronter ces froides journées d’hiver qu’un bon thriller en montagne, emmitouflé dans un plaid. Le synopsis nous promet une histoire haletante, en pleine montagne sous une tempête de neige. Deux supers copines décident de passer leurs vacances dans un chalet en montagne. Britt n’est pas très enthousiaste à l’idée de se trouver nez à nez avec son ex Calvin, le frère de sa meilleure amie Korbie qui vient les chaperonner. Néanmoins tout ne va pas se passer comme prévu. Les éléments vont se déchaîner contre elles. Sur la route, elles vont se retrouver coincées par une terrible tempête. Obligées d’abandonner leur véhicule, elles se lancent, frigorifiées, à la recherche d’une trace de vie qui pourrait les aider. Elles pensent être enfin en sécurité lorsque deux hommes leur ouvrent leur porte, et pourtant, il aurait peut-être fallu qu’elles ne croisent jamais leur route.

Becca Fitzpatrick nous amène dans un univers glacial, palpitant et effrayant. Les héros sont coupés du monde et vont devoir survivre dans ce milieu hostile : affronter les éléments météorologiques mais aussi affronter l’autre qui n’est pas celui qu’on croit ; le synopsis nous met en garde « dans le blizzard, méfiez-vous des apparences ». J’ai beaucoup apprécié ce thriller, l’action s’enchaîne assez rapidement et les retournements de situations restent fréquents même si le dénouement de cette histoire n’a pas été une énorme surprise. Le côté psychologique du récit est intéressant, l’auteur nous fait partager la psychologie des personnages. Le syndrome de Stockholm est aussi évoqué, et permet d’aborder les relations amoureuses sous un autre angle. C’est une histoire aux sentiments viennent soit semer le trouble ou soit aider nos protagoniste à s’en sortir.

Je ne souhaite pas vous détailler le portrait des kidnappeurs car il faut les découvrir à la lecture du texte pour se faire son propre avis sur chacun d’eux. Concernant les deux personnages féminins de la pièce, elles sont assez différentes. Korbie incarne la meilleure amie pas très sportive, un peu compétitive et aguicheuse mais assez attachante. Britt reste le personnage central de ce livre, c’est un personnage qui désire s’émanciper et évoluer. Ayant trop tendance à vouloir être protégée par une force masculine, ce voyage en solitaire avec son amie est pour elle un moyen de s’affirmer. Face à cette situation dangereuse, elle démontre son courage, et sa force de caractère. C’est vraiment un personnage que j’ai aimé suivre dans cette histoire.

Si vous désirez vivre une histoire glaçante et suivre l’aventure de deux jeunes filles qui se retrouvent malgré elles séquestrées dans un chalet en montagne, Black Ice est fait pour vous ! 

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