2016

Les Contes de Perrault

11:03

de Charles Perrault


« « Il était une fois un roi et une reine… », « il était une fois une petite fille de village… » Il suffit de cette clé magique pour que s’ouvre à nous le monde où paraissent tour à tour la belle au bois dormant, le petit chaperon rouge, la barbe bleue ou Cendrillon. […] Des contes de fées ? Sans doute. Mais, autant que le merveilleux, ce qui nous enchante, c’est le naturel et la savante simplicité d’un art d’écrire qui, à chaque page, séduit notre imagination. », Les Contes, édition Le Livre de Poche

On connaît tous ces contes, on les a lus et relus, vus et revus les adaptations cinématographiques. On se souvient tous de ces histoires qui ont bercé notre enfance. Et pourtant. Ouvrez l’Å“uvre originale de Perrault et surprenez-vous ! Des contes de fées en apparence où se cache une morale, et des variations bien moins joviales que ce que l’on croit  connaître.

Perrault est connu pour ces contes, destinés aux enfants. Seulement ces fables sont également un support inédit pour parler de tabous et illustrer indirectement les mÅ“urs  de société et du régnant de l’époque, Louis XIV aka le Roi Soleil.  Ce recueil contient treize histoires en vers ou en prose accompagnées d’une moralité. Je vous conseille également de lire chaque notice de l’auteur qui précède l’histoire, car on en apprend davantage sur les sources, les origines et les transpositions qui ont pu être adoptées par d’autres écrivains.  
                           
A la lecture, vous retrouvez des récits qui vous sont familiers, vous les parcourez sous un Å“il nouveau ; d’autres vous sont inconnus et perdus dans ces mots vous découvrez nouveau récit débordant de magie et de péripéties. Je pourrai vous énumérer tout bêtement les titres de ces contes, mais j’ai préféré vous les présenter sous une forme un peu plus ludique. Restons dans cet univers féerique et bref, et laissez-moi vous raconter ma propre version de ces contes :  



 « Il était une fois, une jeune bergère ayant dit adieu à son père, Griseldis était son nom, elle séduisit un prince qui ne put lui dire non. Un prince cruel qui cherchait chez sa femme la Patience incarnée. Un bûcheron et sa femme amusés par cette exigence insensée, demandèrent par mégarde des Souhaits Ridicules, les rendant malheureux à jamais. Leur amie Peau d’Âne voulut les consoler, en leur préparant une galette savoureuse ; elle confia au Petit Chaperon Rouge son panier, qui prit le chemin de la forêt merveilleuse. Sur le sentier, elle croisa Le Petit Poucet, muni des bottes du Chat botté qui n’en voulait plus après avoir trouvé nouvelle pantoufle à son pied. C’était une pantoufle de verre que Cendrillon avait égarée, après s’être enfuie du palais.  Le fait est, que Le Petit Chaperon Rouge était bien embêtée. La nuit commençait à tomber et les bruits l’effrayaient. Poucet lui proposa de se reposer chez son maître Riqquet à la Houppe,  où elle pourrait prendre une soupe et dormir avant de repartir.  Dans cette forêt magique régnait des sortilèges maléfiques. Si bien que le dessein s’amusa à brouiller leur pas, et effacer les chemins. Essoufflés et fatigués, encore affamés après avoir engloutis la galette en deux bouchées, les deux enfants arrivèrent aux portes d’un manoir éclairé.  Des Fées apparurent et les avertirent du danger, cette maison était habitée par un meurtrier, et une femme qui crachait des grenouilles et des serpents ensorcelés. Mais attirés par une odeur appétissante, la demeure ne leur paraissait pas menaçante. Un homme à la Barbe Bleue les accueillit, les nourrit et les mit au lit. Sur la table de chevet était posée, une clé très abîmée. Bien trop curieux et désireux de connaître ce qu’elle renfermait, ils cherchèrent la serrure qui correspondait. C’était celle d’une petite porte au fond du couloir. Le verrou glissa et sans savoir, la vérité éclata. En sursaut, la Belle Au Bois Dormant s’éveilla,  et prit conscience qu’elle avait dormie depuis trop longtemps déjà. »

Quoi qu’il en soit, pas de risque de s’ennuyer avec les Contes, de Perrault : c’est récits brefs mais pleins d’aventures vous promettent des surprises. Je ne compte pas vous résumer chacune de ces histoires, je préfère vous laisser la magie et l’étonnement qu’elles contiennent. En espérant que ma petite histoire vous a donné envie de les lire.

Par conséquent, je conseille les Contes de Perrault, si vous désirez découvrir ces personnages et ces histoires qui ont marqué votre enfance, n’oubliez pas vos bottes et votre baguette magique avant de vous lancer à l’aventure,  attention aux surprises que vous pourrez rencontrer en chemin (car ces contes pourraient être bien plus matures qu’on ne le croit) ! 




2016

Insaisissable T1 : Ne Me Touche Pas

16:13

de Tahereh Mafi


« Juliette est enfermée depuis 264 jours dans une forteresse pour un crime. Un accident. 264 jours sans parler. Ni toucher personne. Alors pourquoi Adam, celui qu'elle aime en secret depuis l'enfance vient-il partager sa cellule ? Et pourquoi semble-t-il ignorer qui elle est ? », Insaisissable T1 : Ne Me Touche Pas, édition Michel Lafon Poche

Ce soir parlons du premier tome de la saga Insaisissable, Ne Me Touche Pas. Une série de livre plus qu’appréciée ; j’ai entendu et lu de nombreux avis très positifs, alors pour tous les inconditionnels de ces romans, mon sentiment va vous paraître terne. Pour être honnête, j’ai apprécié découvrir cette histoire, une histoire originale, addictive, qui aurait pu devenir une très bonne lecture si seulement autant d’éléments ne m’avaient pas dérangée. Mais avant d’exposer les points qui m’ont fait grincer des dents, laissez-moi vous parler de l’histoire.

Fermez les yeux et imaginez un univers dystopique où la société est contrôlée par le Rétablissement, une organisation qui privilégie les résistants au détriment des individus malades ou dits instables. Notre héroïne, Juliette, appartient à cette classe de parias, et elle est enfermée dans un institut psychiatrique très sommaire depuis 264 jours. Jeune fille instable, faible estime de soi, Juliette est considérée comme un monstre à cause d’un pouvoir qu’elle détient depuis enfant : son toucher tue. Ecartée de tout contact humain depuis très longtemps, ce quotidien va être chamboulé par l’arrivée de son codétenu : Adam, un jeune homme qui ne l’est pas inconnu et avec qui elle va vivre de sacrées aventures.  

Je me lance dans les premières pages, enthousiaste : le personnage instable de Juliette me plaît, le fameux Adam aussi, le récit prend un tour intéressant dès le chapitre 8. Ce livre avait tout pour gagner mon affection. Sauf que c’est le drame à partir du moment où la romance prend le pas sur la dystopie. Tout va trop trop vite du côté sentimental, les personnages n’ont pas réellement le temps de se tourner autour, de s’apprivoiser, paf ! un amour évident éclate entre eux, ça me paraît vraiment préparé. Je dirais que ce roman plairait plus à des amatrices de romances qui souhaitent de l’action pour rythmer le tout. Cela me chiffonne car je sais que certains tiennent vraiment cette saga à coeur, mais j’imaginais une narration beaucoup moins centrée sur le destin amoureux de Juliette. Je me suis lassée des descriptions incessantes du héros masculin au physique d’Apollon et aux papouilles sous les draps. Et en plus, l’auteur rajoute un triangle amoureux ! Aie ! Aie ! Aie ! Je ne le trouvais pas forcément nécessaire.  Encore un dernier point noir avant d’adoucir mes propos, c’est promis. En un mot les personnages. Même s’ils sont attachants j’ai eu un peu de mal avec leur personnalité un peu trop jeunesse à mon goût. Je m’explique, je les ai trouvés un peu stéréotypé surtout pour Adam qui incarne l’aimant parfait. Et puis il a un petit côté niais comme Juliette. Juliette étant le personnage que j’ai eu le plus du mal à aimer car sous son apparence de faible, l’auteur a voulu lui donner une force de caractère parfois trop tranchante, d’après moi. Warner reste le protagoniste que j’ai préféré pour son comportement de bad boy.

Néanmoins, c’est un premier tome très addictif ; dès que l’on commence on ne s’arrête pas. D’autant plus, que la seconde partie est bien plus riche en rebondissements et en action. L’auteur adopte un filon intriguant et l’histoire qui gravite autour est intéressante.

Concernant, le style de l’auteur est intéressant, très métaphorique, assez particulier (donc attention ça ne pas plaire à tous) mais il n’a en rien dérangé ma lecture.

Je sais que mon avis va peut-être en faire grogner plus d’un, mais je me dois d’être honnête avec vous. Je me dis que ce premier tome amorce les suivants, qu’il pose les bases d’un récit plus haletant à venir. Si c’est le cas, je suis prête à entendre vos plaidoyers.

Par conséquent, Ne Me Touche Pas, est un premier roman avec une idée prometteuse, qui est cependant occultée par un tableau amoureux trop présent, et idéalisé qui mériterait des personnages plus approfondis ! 


2016

La 5ème Vague

11:29

 de Rick Yancey


« 1ère vague : extinctions des feux.
2ème vague : déferlante.
3ème vague : pandémie.
4ème vague : silence.

Ils connaissent notre manière de penser.
 Ils savent comment nous exterminer.
 Ils nous ont enlevé toute raison de vivre. Ils viennent maintenant nous arracher
 ce pour quoi nous sommes prêts à mourir. », 
La 5ème Vague, édition Robert Laffont (Collection R).

OH.MON.DIEU. Quelle claque ! Je n’aurai jamais pensé une seconde tomber sous le charme d’une histoire avec des extraterrestres.  Pour être honnête, les extraterrestres j’ai plus tendance à les fuir –comme Cassie au début du roman- quand je les croise dans les livres, séries ou films (excepté E.T). Cependant j’ai vraiment voulu laissé une chance à ce roman, après avoir pu observer et lire la foule d’avis positifs à son égard. Alors pourquoi pas ? Je me suis lancée en plein brouillard dans cette lecture (déterminée à la lire avant la sortie du film –et oui on tente de tenir ses bonnes résolutions-).

Je ne démens pas le fait que c’est un pavé (de 600 pages s’il-vous-plaît), alors au début on est inondés d’informations, on gonfle entre le présent et le passé. Ce choix de faire des sauts temporels je le pense judicieux, car, pour placer le décor, on vacille entre un amas d’informations, nous expliquant l’arrivée de cette situation apocalyptique, et de l’autre on retrouve notre héroïne, Cassie,  seule et en mauvaise posture.  En tout cas, ce surplus d’explications ne m’a dérangé, au contraire, car cette Invasion extraterrestre n’a pas simple, surtout quand on s’attarde sur ces Envahisseurs assez complexe à imaginer. Néanmoins, je peux vous affirmer que j’ai dévoré ce livre en trois jours : quand on arrive enfin à l’intrigue, au vif de l’action on ne peut plus s’arrêter. En plus, ce tome est divisé en plusieurs parties qui permettent de modifier les points de vues, et j’ai beaucoup apprécié cette idée car on suit plusieurs personnages séparés, qui vivent des aventures différentes et, comme on peut s’y attendre, se retrouvent à la fin.


Le topo vous l’imaginez peut être : la Terre est envahie par les extraterrestres ! Le quotidien de Cassie, de même que tous les êtres humains, est chamboulé : cette lycéenne qui voulait plaire à Ben Parish, le sportif populaire ; la fille qui aimait boire des Frappucinno à la fraise devient en quelques mois une jeune terrienne qui ne quitte plus son M16, qui erre dans la forêt un ours à la main, signe d’une promesse qu’elle ne peut tenir. Un ours qu’elle avait promis de ramener à son petit frère avant que celui-ci monte dans bus, rempli d’enfants, à destination d’une base militaire surprotégée. Elle fuit, fuit contre les Autres, contre la mort jusqu’à ce qu’elle décide de mourir debout, face à l’ennemi. Cassie va connaître la solitude, l’isolement, la souffrance, la méfiance. Nonobstant un séduisant fermier, Evan Peters, se place sur sa route, ils vont s’entraider et se sauver l’un l’autre. Ce mystérieux Evan pourrait être la clé qui lui permet de retrouver son frère. Cassie peut-elle lui faire pleinement confiance ? (réponse dans le livre : ). En parallèle, on suit les péripéties du jeune frère de Cassie dans cette base militaire qui promet de le protéger. Mais on découvre également les aventures d’un adolescent au bord de la mort, sauvé par ces militaires, qui est entraîné pour devenir un soldat performant. Quel est le rapport avec Cassie ? Quels liens faire entre ces personnages ? A vous de le découvrir lors de votre lecture.

Ce livre est vraiment prenant, dès qu’on commence un chapitre on veut connaître la suite. Arrivés à la fin d’une partie, on a droit à une révélation qui ne fait qu’attiser notre lecture. J’ai vraiment été surprise ; j’ai été embarquée dans l’action aux côtés des personnages de Rick Yancey. Ils sont tous vraiment attachants. J’admire la détermination, le courage de Cassie, ainsi que sa faculté à s’adapter. Concernant son petit frère, Sammy, je n’avais qu’une envie : le serrer dans mes bras comme l’aurait fait Cassie et le protéger de la brutalité du monde dans lequel il vit dorénavant. Quant à l’adolescent souffrant devenu militaire, surnommé Zombie, je crois qu’il fait partie de mes personnages préférés. Son histoire est vraiment touchante et j’ai adoré suivre son évolution dans ce tome (je vous assure que héros aussi revient de loin et le monde ne sera pas tendre avec lui).

Je ne préfère pas vous en dévoiler plus, au risquer de vous gâcher la lecture. Une chose est certaine : ce livre est une bombe à retardement : la tension ne cesse de monter, on vit l’action avec les personnages, aucun risque de s’ennuyer !

La 5ème Vague est faite pour vous, si vous n’avez pas peur d’être submergé dans un univers apocalyptique où  la race humaine est exterminée par des aliens ; alors plongez dans cette histoire riche en actions et rebondissements, pour ressortir de cette vague le souffle coupé avec ces mots sur les lèvres « vivement la Mer Infinie ! ».

(GROS) COUP DE COEUR

chronique

Le Journal d'Anne Frank

09:52




« En 1942, la jeune Anne Frank a 13 ans. Elle vit heureuse à Amsterdam avec sa sÅ“ur Margot et ses parents, malgré la guerre. En juillet, ils s’installent clandestinement dans l’Annexe de l’immeuble du 263, Prinsenchracht. Son journal, qu’elle a tenu du 12 juin 1942 au 1er août 1944, est un des témoignages les plus bouleversants qui nous soient parvenus sur la vie quotidienne d’une famille sous joug nazi. », Le Journal D’Anne Frank, édition Le Livre de Poche

Quand j’ai découvert ce livre sous le sapin je peux vous assurer que j’étais certaine que ce serait le premier roman de l’année 2016 que je lirai. Et c’est chose faite. Qui n’a jamais entendu parler du Journal D’Anne Frank ? Ce livre est reconnu dans le monde entier,  et il est jugé comment étant l’un des témoignages les plus poignants de la Seconde Guerre Mondiale. Et, une fois la dernière page tournée j’ai compris pourquoi.

De la première à la dernière ligne, ce roman est un chef d’Å“uvre, tout comme la Préface d’Eric Emmanuel Schmitt qui est superbe et introduit parfaitement ce journal. On y découvre Anne, une jeune adolescente juive qui vit avec sa famille en 1942 en pleine Seconde Guerre Mondiale. On apprend qu’elle décide d’entreprendre la rédaction d’un journal où elle nous raconte son quotidien : l’école, ses camarades de classe, sa maison, ses parents, sa sÅ“ur etc. Tous ceux qui ont  déjà possédé un journal intime s’y retrouvent. Mais très rapidement ce journal se transforme en un vrai récit de guerre à partir du moment où la famille Frank s’installe cachée et clandestinement dans l’Annexe d’un entrepôt, dissimulée par une bibliothèque. Anne nous narre son adaptation dans un endroit peu familier, sa vie passée en recluse avec sa famille, les Van Daan et Dussel (ce sont des noms fictifs attribués aux autres habitants de l’Annexe) pendant deux ans. Deux ans sans sortir –où leur seul regard vers l’extérieur vient des gens et des magasiniers qui leur apportent de quoi vivre-, deux ans où Anne nous rapporte ses journées.


Cette jeune adolescente ne cache pas son envie de s’enfuir comme le montre cette citation « […] j’erre d’une pièce à l’autre, je descends puis remonte l’escalier, et me sens comme l’oiseau chanteur dont on a brutalement arraché les ailes et qui, dans l’obscurité totale, se cogne contre les barreaux de sa cage trop étroite. Sortir, respirer, rire, entends-je crier en moi » (p 143). Ce cocon dans lequel tous les personnages se trouvent n’est pas sans frictions, discordes, aléas. Ajouté à cela le manque de nourriture, la peur, le bruit des bombardements. Et pourtant Anne ne nous dresse pas à un portrait tragique de son monde : elle ne cesse de répéter qu’elle est chanceuse quand elle pense aux juifs envoyés dans les camps ; dans cette période sombre elle continue à aller de l’avant, fait des projets. Cette jeune fille qui devient  peu à peu une adolescente et découvre aussi les premiers élans de l’amour.

Le personnage d’Anne est juste incroyable : à quatorze ans, écrire et penser avec autant de maturité c’est bluffant. En plus, de son récit quotidien sur le monde qui l’entoure, on assiste à une évolution de ce personnage qui grandit, s’affirme, commence à avoir des convictions. Elle a des phases de joie, de peine. Elle ne cesse d’essayer de mettre des mots sur ses sentiments, d’analyser son comportement. Par exemple, elle dit elle-même que la Anne de 1942 est bien différente de celle de 1944. Cette jeune fille entretient une relation assez complexe avec sa mère en particulier et elle sait que son assurance, sa franchise parfois tranchante dérange. C’est un personnage très intéressant qui s’identifie d’ailleurs ainsi «Oui Kitty, Anne est une drôle de fille, mais je vis aussi dans une drôle d’époque et dans des conditions plus drôles encore» (p220). Elle est très attachante, elle s’adresse elle-même à nous lecteur ; nous devenons son amie Kitty. Et savoir qu’elle ne tire pas de la pure fiction est fascinant.

Voilà ce qui est complètement bouleversant dans ce livre : tout est vrai, tous ces individus ont existé, c’est bien une jeune fille de 14 ans qui a écrit ces mots et quand on lit la dernière lettre de ce journal daté du 1er août 1944 c’est très émouvant. Tout s’arrête de façon nette. On voulait que cette jeune fille réalise son rêve, qu’elle devienne écrivaine et retourne à l’école après la guerre. Malheureusement ce n’est pas le cas. L’épilogue qui relate la suite des évènements pour Anne et ses proches est troublant. Néanmoins c’est un très beau témoignage, c’est vraiment une chance que ce journal ait été conservé.

Si vous ne vous êtes pas encore lancés dans la lecture du Journal D’Anne Frank, je vous le conseille plus que fortement car c’est un livre que l’on doit lire tellement il est poignant de découvrir les années 42 à 44 sous les yeux d’une jeune adolescente juive d’une maturité incroyable !



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