Le Journal de Frankie Pratt

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de Caroline Preston


« 1920. Frankie Pratt a 18 ans lorsqu’elle commence à écrire son Journal. Elève prometteuse, lectrice avertie, la jeune fille rêve de devenir écrivain. Avec une machine à écrire Corona et une fantaisie d’archiviste, elle se lance dans le récit de ses aventures sous forme de scrapbook », Le Journal de Frankie Pratt, édition Nil


Une jeune femme qui relate son passage de l’adolescence à l’âge dans un journal, quoi de plus commun. Pourtant cette histoire devient d’autant plus fascinante lorsque notre héroïne vit en plein « Roaring Twenties ». On suit les différentes étapes de Frankie dans sa vie d’adulte entre ses rêves d’écriture, ses études, la recherche d’un job, ses déboires amoureux, la relation qu’elle entretient avec sa famille ou encore ses multiples voyages. C’est le parcours d’une jeune provinciale qui débarque dans une New York rugissante, frivole et extravagante sous la Prohibition. La jeune américaine souhaite se faire une place dans la jeune prestigieuse des années 20. Je ne vous en dévoile pas plus, car bien que cette histoire soit très courte (pas plus de six chapitres), elle est riche en péripéties pour notre chère Frankie.

Je suis tombée amoureuse de ce roman graphique. Le concept initial m’a énormément plu. Ce livre est un véritable petit bijou, il regorge de documents, de papiers, d’échantillons, de cartes, de photographies d’origines qui donnent une réelle interactivité à l’œuvre. Quand Frankie nous dresse les fiches descriptives de ses amies, sa famille et son environnement, on pourrait se prendre au jeu et croire que l’on lit réellement le Journal d’une certaine Frankie Pratt. J’aime tout ce qui est vintage et surtout ce qui touche aux années 20, c’est une période historique que je trouve extrêmement riche culturellement. Alors ce livre ne pouvait que me plaire. Bien évidemment, ce retour dans le temps amène des anecdotes amusantes. Frankie nous fait découvrir ses dernières lectures, les auteurs scandaleux de l’époque qui aujourd’hui sont des grands noms de la littérature (comme James Joyce ou Scott Fitzgerald).


Que dire si ce n’est que ce roman graphique est une perle (je me répète), rien que dans son esthétique. Le fait de reprendre l’idée du scrapbooking pousse le lecteur à s’attarder sur une même page,  de déchiffrer avec attention chaque élément qui se superpose ; il m’est arrivé de tourner le livre dans tous les sens pour lire un coupon de presse collé de travers, etc.

Je conseille vivement cet ouvrage à ceux qui souhaite plonger dans les années 20 : à des amoureux du vintage prêts à découvrir la vie d’une jeune femme en quête d’aventure et de réussite,  au travers de souvenirs empaquetés, et récoltés dans un journal !   

COUP DE COEUR

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