Livre Paris 2016

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 L I V R E   P A R I S  2 0 1 6 


Vendredi 18 mars 2016, 15h25 : Je me dandine sur mon siège en cours de langue médiévale, zieutant ma montre toutes les cinq secondes. Plus que cinq minutes et je partirai en direction de la gare de Bordeaux. L’aiguille se cadre sur le six.  Je range à la va-vite mes affaires et chargée de mes sacs de voyage, je savoure déjà ce début de week end. Arrivée à la gare, les valises se bousculent, le son de leurs roulettes laisse planer un bourdonnement. Histoire de combler ces trois heures de train, je craque pour le nouveau numéro du magazine As You Like (rien que le packaging me fait fondre !) et une barre de chocolat. En sortant d’une boutique, je manque de passer devant Aurore, mon acolyte, sans la reconnaître. Quelle binoclarde (malgré le fait que je portais mes lentilles : ) ! On tente de passer le temps, impatientes, en attendant l’annonce de notre quai pour Paris Montparnasse. Quai 3. Hop, Hop, Hop, ni une ni deux et nous voilà déjà confortablement installées dans nos sièges. 17h18. Les portes se verrouillent et le train se lance sur les rails. Paris se rapproche. Du côté, de la fenêtre, la ville disparaît et laisse place à un défilé de paysages. Le nez dans un magazine ou de la musique dans les oreilles. J’ose même chorégraphier Blank Space de Taylor Swift.


A 20h33, le train entre dans la capitale. Gare Montparnasse. Lieu où on se retrouve, où on se sépare. Après un petit trajet en métro, et quelques minutes de réflexion sur une carte et Google Maps, on trouve notre hôtel. Minute comique : une fois les clés en main, j’appelle l’ascenseur car mes jambes n’étaient pas déterminées à monter cinq étages. On attend. Une minute. Certains doivent être à l’intérieur. Puis deux. Que cet ascenseur est long. Puis trois. Et sans le vouloir je tire la porte de l’ascenseur et je réalise qu’il nous attendait depuis le début ! On a bien rigolé. Notre petite chambre sous les toits à une vue superbe. La dame de fer nous salue, éclairée dans la nuit. Presque 22h. Nos ventres nous rappellent à l’ordre. Après s’être débarrassées de nos affaires de voyage, on sillonne le quartier à la recherche d’un restaurant. On consulte quelques cartes. Puis on se laisse tenter par un petit bistrot, l’Envie. On  se régale : l’une avec un risotto au poulet et aux champignons et l’autre avec des pâtes à la carbonara. On rentre à l’hôtel, ravies , et on s’endort, enthousiastes, pensant à la journée de demain.

Samedi 19 mars 2016, 8h30 : Le réveil sonne ; ou plutôt la sonnerie du téléphone. Je souris : heureuse de me dire que dans quelques heures je serai au Salon du Livre. Un quart d’heure plus tard, on descend pour prendre le petit déjeuner. Une fois nos ventres remplis et nos affaires rassemblées, on quitte l’hôtel vers 9h30. Le Salon ouvre dans une demi-heure. Autant arriver tôt pour profiter un maximum du Salon. A mesure que l’on se rapproche de la Porte de Versailles, les wagons de métro se remplissent. La foule descend, on se laisse presque emportée par elle. On ne cherche pas longtemps le pavillon correspondant, il suffit de suivre la masse. Un immense panneau se dresse devant nous.  « LIVRE PARIS, salon du livre de Paris » . Nous ne nous sommes pas trompées. On bouillonne à l’intérieur. Les amoureux des livres sont déjà là. Après avoir passées les contrôles de sécurité, le salon du livre est à nous. Je sautille partout. On se décharge rapidement de nos manteaux et de nos sacs de voyages aux vestiaires et, on se lance à l’aventure. C’est tellement immense qu’on finit par abandonner le plan. Pour l’instant, on circule librement dans les allées.

 Au stand de la Collection R, je craque pour Phobos de Victor Dixen. On en profite ensuite pour consulter quelques bandes dessinées sur un des stands de l’espace BD. Puis  on fait quelques achats sur le stand de Pocket Jeunesse. Vers 11h, Aurore et moi nous nous rendons à la dédicace de Victor Dixen. Les fans sont déjà au rendez-vous. La file se prolonge peu de temps après notre arrivée. A côté de lui, se tient Cat Clarke et sa femme, et les auteurs du Feu Secret : Carina Rozenfeld et C. J. Daugherty. On patiente une heure. « Victor est un bavard », nous confient Charlène et son amie Sophie. L’attente nous invite à sympathiser. On en profite pour parler livres avec ces habituées des salons. Très bonne rencontre. Mon tour arrive et j’appréhende un peu. C’est vraiment la première fois que je fais dédicacer un livre. Mais Victor Dixen me met rapidement à l’aise, il avoue que pour lui aussi c’est son premier salon du livre. Après quelques phrases échangées, et une petite photo souvenir, je repars avec mon livre signé, le sourire aux lèvres.

 Entre temps, la file s’est dissipée du côté de Cat Clarke. J’en profite pour acheter Perdue et Retrouvée, roman que je voulais acquérir depuis longtemps. Je m’avance en baragouinant un « bonjour » et  un « hello » dans sa direction. Elle m’adresse un sourire chaleureux, et elle remarque de suite le badge  avec le nouveau logo, que j’ai accroché à ma chemise. Elle me pose pas mal de question sur mon blog puis me signe son livre. Tellement concentrée à parler un anglais correct, j’en oublie de lui demander une photo. Tant pis, j’en garde un super souvenir. Il est déjà midi. On s’approche des stands de restauration mais malheureusement un monde fou attend d’être servi. On décide de patienter et de faire le tour du salon. Aux alentours de 13h, la foule ne désemplit pas et finalement on se résout à attendre.

 On mange sur le pouce et on se rend au stand de Pocket Jeunesse pour la dédicace de Stéphane Michaka, l’auteur de Cité 19. Quelques personnes attendent leurs tours ; au bout de d’un moment, Stéphane Michaka se tourne vers nous et nous remercie d’être venus et d’être aussi patients. L’heure de ma signature arrive. Stéphane Michaka est très sympathique, il parle avec passion et enthousiaste de son livre. Il m’a vraiment donné envie de lire Cité 19. Il accepte très gentiment de faire une photo avec moi. En longeant l’espace Pocket Jeunesse, on remarque une file de gens assis en tailleurs sur le bord des allées. Intriguées, on demande qui ils attentent, et en chœur on nous répond « James Dashner ! ». Oh. Oh. Nous qui voulions avoir sa dédicace le doute s’installe. Du monde dès 14h alors que les signatures ne débutent qu’à 16h ! Deux possibilités s’offrent à nous étant donné que l’on doit partir du salon à 17h pour attraper notre train : soit nous abandonnons la dédicace de James Dashner et à la place on profite un maximum du salon, soit nous faisons la queue toute l’après-midi au risque de devoir repartir bredouille. 

On choisit la première option et on se console en nous rendant à la conférence sur les Dystopies avec James Dashner, Victor Dixen et Clélie Avit. James Dashner confie des choses intéressantes pour tous les fans du Labyrinthe. Il aimerait voir adapté le prequel du Labyrinthe. Concernant les adaptations cinématographiques, il sait que les fans n’apprécient pas toujours les variations apportées par les films et il aimerait qu’ils les acceptent car pour lui les films sont une manière de redécouvrir les livres. Il apprécie énormément la musique et le cast choisi. Il a d’ailleurs un peu parlé du film en préparation en rassurant les fans suite à l’accident qu’a eu Dylan O Brien sur le tournage et il a assuré que ce troisième film serait plus fidèle au livre. Enfin, il a confié que son nouveau roman Le Maître du Jeu n’est pas une dystopie mais qu’il plairait aux fans du labyrinthe.  


Une heure plus tard, on affronte à nouveau la foule dans les allées. Le monde a triplé depuis ce matin. Cela devient difficile de circuler. Néanmoins, on en profite un maximum pour voir le plus de stands. Aux éditions Lumen, on craque toutes les deux pour The Book of Ivy d’Amy Engel. On a même le droit à plein de petits goodies. Super ! Je vous avoue que quatre livres sur le dos ça commence à peser. A force de piétiner on a les pieds en compote. Peu importe, on s’éclate quand même. Avant de partir, on passe devant le stand de James Dashner. Impossible de le voir complètement : 1) à cause de ma petite taille  2) à cause du monde qui se tient devant moi. Et pourtant, on est contentes de l’avoir aperçu même un peu. C’est déjà l’heure de partir. Un peu tristes de quitter le salon mais réjouies par cette journée, on récupère nos manteaux. On regagne la gare et le train nous ramène chez nous. Je m’endors dans le train, la tête remplie par les bons moments de ce week end.

Cette journée était intense mais G-E-N-I-A-L-E ! Je garde de supers souvenirs et j’ai été très contente de partager ce séjour à Paris avec ma super copine : Aurore ! 

 Les conseils que je pourrais donner à ceux ou celles d'entre vous qui désirent y aller sont les suivants : prévoyez un budget car le porte monnaie s'enflamme très vite surtout quand il est interdit d'apporter ses propres romans, essayez de voir à l'avance quels auteurs vous voulez voir car sur le salon en lui-même on ne sait pas trop qui est présent, une autre info TRES importante : munissez-vous de bonnes chaussures car il se trouve que l'on marche beaucoup dans la journée (on piétine surtout) et enfin sachez que c'est le genre d’événements où il faut être patient car on attend pour tout et n'importe quoi (ex achetez un sandwich, aller au toilettes etc). 



Et vous, vous êtes allés au Salon du Livre de Paris ? Comment s’est passée votre journée ?

Gwendoline

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