Divergente (T3)

00:55

 TOME 3  

de Veronica Roth




« Le règne des factions a laissé place à nouvelle dictature. Tris et ses amis refusent de s’y soumettre. Ils doivent s’enfuir. Mais que trouveront-ils au-delà de la clôture ? Et si tout n’était que mensonge ? », Divergente, édition Nathan

Le temps est aux révélations dans le troisième de tome de cette saga qui tire sa révérence. Des révélations qui m’ont déçues même si j’admets avoir davantage apprécié le roman au film. J’ignore si j’ai lu ce dernier tome au bon moment mais je termine cette trilogie perplexe.

L’histoire reprend après la découverte du message d’Edith Prior, une ancêtre de Tris. Un message de l’extérieur qui invite les divergents à les rejoindre. Les factions se sont écroulées et la mort de Jeanine enclenche une nouvelle ère politique avec Evelyn, leader des sans factions. La ville est en ruine et une dictature se met en marche. Tris, Quatre et leurs compagnons décident de fuir Chicago pour découvrir le monde au-delà du mur. Mais rien n’est comme ils le souhaitaient. Le monde extérieur est encore plus instable et en perdition que leur ville. Tout ça pour une histoire de gènes et de perfection. Un dernier combat s’annonce pour nos héros.

Tris et les autres prennent les armes pour la dernière fois. Ce livre devait marquer une confrontation ultime. Et finalement je n’ai pas trouvé ce final grandiose. Certes la fin est bouleversante, Véronica Roth a osé surprendre son lecteur, même si d’après moi ce personnage méritait mieux. Ce retournement de situation a le don de nous faire hérisser le poil et nous pincer le cœur mais je me suis demandée par la suite, si cet épisode n’était pas une manière d’attirer l’attention du lecteur sur les répercussions de cet élément pour faire oublier l’intrigue et le fond de cette histoire qui redescend comme un soufflé. C’est clairement ce que j’ai ressenti durant ma lecture.

Quand on lit le premier tome, on est charmé, l’intrigue est originale et pourtant on ne s’attend pas à une fin pareille deux tomes plus tard, surtout sur le plan de l’univers dystopique crée par l’auteur. J’ai eu la sensation que tout s’était enchaîné trop vite au cours des derniers chapitres, et que on n’avait pas assez d’explication sur le monde d’avant ni comment la nature humaine était devenue ainsi. Cependant j’ai été rassurée en lisant le roman de découvrir des espaces et des décors plus réalistes et moins futuristes que dans le film. J’avais trouvé que les effets spéciaux du film sonnaient terriblement faux.  



Dans le récit, tout a été fait pour nous donner de l’action à chaque page et pourtant certains passages m’ont paru très longs –je ne parle pas des disputes répétées entre Tris et Tobias, c’était barbant !- . Ces disputes m’ont vraiment ennuyée, c’est dommage car Tris et Tobias ont grandement évolué depuis le premier tome et cette situation amoureuse qu’on tente par tous les moyens de complexifier, nous empêche d’apprécier entièrement leur évolution. Nos héros ont pris en maturité, en charisme et en courage. L’une des relations qui m’a agréablement surprise reste celle de Caleb et Tris. Elle est beaucoup complexe et attachante que dans le film. Caleb est un personnage moins tendre et pardonnable que celui qu’incarne Ansel Elgort à l’écran (avec sa petite bouille innocente je suis incapable de détester son personnage).  

Quoi qu’il en soit les personnages sont la force de cette trilogie, on les vu se transformer au fil des tomes et se battre pour ce qu’il leur paraît juste. On garde de cette histoire son éloge pour la liberté de l’individu : être différent n’est un tort et il n’est pas bon de vouloir être parfait. 

Gwendoline

You Might Also Like

0 commentaires

Instagram

Popular Posts

Like us on Facebook

Flickr Images